Signature d’une convention entre les universités de Béjaïa et de Lyon 3

Tahar Hadjar, ministre de  l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique. New Press

Une convention de coopération entre les universités de Béjaïa et de Lyon 3 a été signée mercredi à Paris, en marge de la 4e édition de la Conférence algéro-française de l’enseignement supérieur et de la recherche. La cérémonie de signature s’est déroulée en présence du ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Tahar Hadjar, et de son homologue française, Nadjat Vallaud-Belkacem. Cette convention, qui se décline en quatre points essentiels, porte notamment sur la mobilité des chercheurs, des cadres administratifs et techniques des deux université, mais aussi des étudiants, a indiqué le recteur de l’Université de Béjaïa, le professeur Boualem Saïdani.

L’accord prévoit également l’animation collective des manifestations scientifiques et le montage en commun de projets innovants, notamment en ce qui concerne les filières et disciplines des sciences humaines et sociales. «De notre côté, nous avons une expérience intéressante et nos partenaires lyonnais ont également beaucoup de recul et d’expérience dans ce domaine», a précisé le professeur Saïdani, soulignant la volonté de réaliser un certain nombre d’actions communes et de monter des projets «d’intérêt commun». Le dernier point de la convention concerne l’échange des bonnes pratiques dans les domaines de la pédagogie, de la recherche, de la ressource humaine et dans celui de l’innovation et l’utilisation des technologies de l’information et de la communication en appui aux actions pédagogiques et de formation.

Organisée par les ministères français des Affaires étrangères et du Développement international, de l’Education nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, en coopération avec le ministère algérien de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, la 4e édition de la Conférence algéro-française de l’enseignement supérieur et de la recherche s’étalera sur deux jours. Elle constitue une échéance «majeure» dans le développement et l’approfondissement de la coopération universitaire et scientifique entre l’Algérie et la France.

Offrant un lieu d’échange d’expériences et de savoir-faire entre les deux pays, elle réunit plus d’une centaine de participants issus des milieux universitaire et de la recherche, parmi lesquels de nombreux présidents et recteurs d’universités ainsi que des directeurs d’écoles supérieures et de centres de recherche, algériens et français, ont indiqué les organisateurs.

R. N.

Comment (13)

    abdellahsidi
    26 janvier 2017 - 14 h 00 min

    C’est vrai qu’il y a
    C’est vrai qu’il y a convention? Depuis le temps l’université de Béjaia a signer pas mal de convention avec nombre de pays mais on a rien vue a l’horizon. KACH IKHTIRAA, KECH TEKNIK, KECH JDID rien que des manifs, des obstacles des routes. excuser moi peut etre je me trompe.

    Abou Stroff
    26 janvier 2017 - 13 h 45 min

    les membres de la délégation
    les membres de la délégation algérienne ont été choisis en fonction de leur degré de soumission au régime représentée par le ministre qui, lui même, est ministre grâce à son frangin. moralité de l’histoire: dans une année, « ils se retrouveront en france pour un cinquième conférence sans avoir fait le bilan des précédentes conférences

    TheBraiN
    26 janvier 2017 - 10 h 15 min

    On va nous apprendre qu’un
    On va nous apprendre qu’un homme et une femme ça ne doit pas se marier pour vivre ensemble mais qu’un homme et un homme si !!!
    Un exemple de coopération dominants-dominés dont les seuls bénéficiaires seront ces « enseignants » (dont la plupart n’ont surement pas eu leurs diplômes par leurs seuls mérites) qui iront humer l’air des Alpes Françaises avec l’argent du contribuable Algérien sans rien apporter ni à la science ni à la recherche universitaires Algériennes .
    Les projets innovants ….c’est en Inde , en Corée du Sud , au Japon et en Chine que les universités en créent pas à Lyon Messieurs « les complexés de Jean-Paul » comme dirait un certain Mustafa Mazouzi .

    Oueldechaab
    26 janvier 2017 - 10 h 14 min

    Les blagues en général font
    Les blagues en général font rire. Cette information est une nouvelle forme, innovee politiquement uniquement en Algérie et dans certains autres pays qui lui ressemblent, de blague.
    Les deux seules différences, est que cette blague est d abord innovee politiquement, et ensuite elle fait pleurer.

    Rouh ya bladhoum rouh !

    ?
    26 janvier 2017 - 5 h 53 min

    A quant le drapeau Francais à
    A quant le drapeau Francais à la place du notre et l’obligation de parler que le Francais en Algérie pendant que nous y sommes ??

    Anonyme
    25 janvier 2017 - 18 h 27 min

    Chaque prestation est
    Chaque prestation est facturée!

    el wazir
    25 janvier 2017 - 17 h 23 min

    outre le fait qu’il s’agit d
    outre le fait qu’il s’agit d’une convention ou les français sont des prestataires (donc rémunérées) et la partie algérienne cliente, la convention concerne les filières de science humaines et sociale, alors que la rencontre avait pour thème: « le défi du numérique » décidément cette conférence ne pouvait être profitable aux algériens, eux qui ont besoin de progresser plutôt dans le domaine des nouvelles technologies. Quand a ces aspects de science sociales, aucune institution dans notre pays n’est a même de manifester son intérêt que ce soit pour spécialistes ou a ses étudiants;

      Bouzorane
      25 janvier 2017 - 18 h 46 min

      Vous vous trompez, cher
      Vous vous trompez, cher Monsieur!…. L’Algérie a besoin des sciences sociales…. et l’une des causes principales de la crise multi-dimensionnelle que nous vivons, vient justement du fait d’avoir gravement négligé les sciences sociales au profit de l’exclusivité des sciences technologiques… Depuis l’indépendance, seuls les élèves les plus médiocres été orientés vers les filières sociales et humaines…. Résultat, nous avons des pseudo-intellectuels qui proposent des pseudo-remèdes aux maux de la société qui, eux, sont bien réels!…

        B.M
        26 janvier 2017 - 3 h 12 min

        Certes se pencher sur l
        Certes se pencher sur l’expérience, et le savoir des Occidentaux a un intérêt, mais pourquoi n’y a t-il pas en nous des êtres capables ET de proposer ET de concrétiser les remèdes, bref SUI GENERIS, quelque chose de nous par nous chez nous, être les élèves du Français a une limite, ou le savoir/vivre naît chez nous pour nous par nous, ou ça sera vain, il faut pour cela l’amour de soi, la confiance en soi, l’amour du combat pour la dignité, l’honneur, nous avons perdu ces vertus, celles des combattants qui ont défié les lignes Challes et Morice, les avions, les chars du Français. J’ai fréquenté les sciences sociales, la psychologie sociale de l’université française, il y a à prendre, oui, mais nous avons des spécificités qui exigent que nous sachions nous y conformer… Un Idiot employé est un grain de sable dans la machine, la Science dit que cet Idiot doit être nettoyé, ôté de La Machine, « La crise multi dimensionnelle » est entre autres le fait d’une addition de ces grains de sable qui ont fait de l’État un Désert, un non état… La désertification, l’avancée du désert, l’université française est étrangère à ça, le désert plait aux Français pour le tourisme, etc.

        TheBraiN
        26 janvier 2017 - 10 h 30 min

        Toutes les sciences sont
        Toutes les sciences sont nécessaires pour peu que les programmes et méthodes pédagogiques soient adaptées à l’apprenant Algérien .

      lefhama
      25 janvier 2017 - 21 h 24 min

      excusez moi d’avoir à vous le
      excusez moi d’avoir à vous le redire mais vous n’avez décidément rien compris au thème de la rencontre ! le défi du numérique s’adresse à toutes les filières à leur organisation ainsi qu’à la dispense des cours et aux modalités d’échange entre profs et étudiants, etc. il n’est pas question de donner des conférences sur les dernières nouveautés ntic mais de parler d’application du numérique dans le champs universitaire !!!! les sciences sociales et plus globalement les sciences humaines permettent de hisser le niveau intellectuel des étudiants par l’analyse et le développement de l’esprit critique … c’est bien pour ça que leur enseignement a été massacré dans notre pays!

        TheBraiN
        26 janvier 2017 - 10 h 29 min

        Je pense que nos Euros
        Je pense que nos Euros devraient être dépensés ailleurs que dans cette « application du numérique dans le champs universitaire » et que la France n’a aucun intérêt , je dis bien aucun intérêt, à « hisser le niveau intellectuel des étudiants Algériens » !

    B.M
    25 janvier 2017 - 17 h 06 min

    Je préfère la signature d’une
    Je préfère la signature d’une convention entre les authentiques génies d’Algérie dispersés à travers le monde !
    Je sais, c’est impossible, les faux génies ont le dessus, à ce point que les vrais font douter de leur génie !

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