Décret antimigrants de Donald Trump : l’Algérie n’est pas concernée
La polémique, doublée d’indignation, suscitée par le décret antimigrants a amené l’Administration de Donald Trump à s’expliquer. Ainsi, le porte-parole de la Maison-Blanche, Sean Spicer, a assuré sur la chaîne américaine ABC que le président Donald Trump n’est nullement hostile aux musulmans, en justifiant cette mesure, sur laquelle il s’est engagé durant sa campagne électorale, par «des raisons qui relèvent de la sécurité nationale».
Spicer a rejeté les accusations selon lesquelles l’interdiction d’accès faite aux citoyens de sept pays musulmans reflète l’hostilité du président américain au monde musulman. «On ne peut nous accuser de telles choses. La liste se limite à sept pays, alors qu’il y a encore 46 pays musulmans qui ne sont pas concernés par ces restrictions», a-t-il assuré, en citant «l’Algérie, la Jordanie, le Sultanat d’Oman et les Emirats arabes unis».
Le porte-parole de la Maison-Blanche a insisté sur l’objectif de ce décret controversé en rappelant, à juste titre, l’attentat du Québec. Sean Spicer a cité l’événement pour plaider en faveur du plan limitant l’entrée sur le territoire américain des ressortissants de sept pays à majorité musulmane (Iran, Irak, Libye, Somalie, Soudan, Syrie et Yémen). «C’est un terrible rappel de la raison pour laquelle nous devons demeurer vigilants. Et pourquoi le président Trump prend des mesures pour être proactif, et non réactif», a assuré Spicer, en insistant sur le fait que «Trump va être très proactif dans la protection de ce pays».
Il est à souligner que depuis l’entrée en vigueur de ce décret interdisant aux populations de sept pays musulmans l’accès aux Etats-Unis, de nombreuses voix se sont élevées. De l’ONU, en passant par des pays européens, le décret antimigrants de Trump continue d’indigner le monde.
Sonia Baker
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