L’UIT salue l’engagement de l’Algérie dans la promotion de l’internet en Afrique

L’Union internationale des télécommunications (UIT) a salué lundi à Alger l’engagement de l’Algérie dans la promotion de l’internet en Afrique et à travailler «sans relâche» avec les pays africains pour tirer profit des avantages du web afin de servir tous les citoyens du continent. «En cette occasion, je voudrais, au nom du Secrétaire général de l’UIT, salué la volonté et l’engagement de l’Algérie à travailler sans relâche avec les pays africains pour que les avantages de l’internet soient partagés et servent tous les citoyens du continent», a déclaré Ibrahim Sano, représentant de l’UIT, dans une allocution lors de la Conférence africaine de la gouvernance de l’internet (Cagi).

Il s’est félicité à cette occasion du degré du développement de l’Afrique, où le pourcentage des utilisateurs d’internet «a augmenté de façon constante, passant de 2,4% en 2005 à 27,6% à la fin de 2016».  M. Sano a relevé également une augmentation du nombre d’abonnés à la téléphonie mobile en Afrique dont «le pourcentage a été multiplié par six entre 2005 et 2016 atteignant actuellement une moyenne de 83% de pénétration». Il a affirmé en outre que le continent «a besoin d’internet plus que les autres pour accélérer l’atteinte des Objectifs du développement durable (OMD), notamment à travers la e-agriculture, la e-santé, la e-éducation et le e-commerce».

«L’internet n’est pas un luxe pour l’Afrique, mais un bien indispensable d’utilité publique et c’est pour cette raison que la conférence d’Alger sur la gouvernance de l’internet en Afrique vient à point nommé s’inscrire dans la dynamique de la concertation et de l’appropriation de l’internet par le continent», a-t-il ajouté. Le représentant de l’UIT a noté que la conférence d’Alger «se tient à un moment où la Big Data, l’Open Data, l’impression 3D et l’intelligence artificielle deviennent des instruments de plus en plus indispensables à la prise de décision et à la gestion». «Devant ce nouveau défi et ces immenses opportunités, tous les acteurs et l’écosystème des TIC se doivent de restructurer et réformer leur modes de pensées pour une bonne gouvernance de l’internet en Afrique», a-t-il dit. Il a enfin exprimé le «plein soutien» de l’UIT à tous les pays africains pour leurs efforts tendant à combler le fossé numérique et faire en sorte que chaque citoyen africain tire profit de la manne de l’économie numérique».

Les travaux de la conférence africaine sur la gouvernance de l’internet ont débuté dans la matinée en présence de la ministre de la Poste et des Technologies de l’information et de la communication, Imane-Houda Feraoun, et de plusieurs de ses homologues africains. Vingt-quatre pays africains, dont dix-sept ministres du secteur, des représentants d’institutions continentales, à l’image de la Banque africaine de développement (BAD), l’Union internationale des télécommunications (UIT) et l’Union africaine (UA) ainsi que d’experts dans le domaine de la gouvernance de l’internet prennent part à cette rencontre. La conférence «se veut un espace de débats et d’échanges entre les différents acteurs dans la sphère panafricaine du numérique pour discuter des possibilités de coordination pour la gouvernance de l’internet dans les pays africains».

Agence

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