La commission électorale mise en place lundi dernier en marge de l’assemblée générale ordinaire de la FAF
La commission électorale mise en place lundi dernier en marge de l’assemblée générale ordinaire de la FAF n’a reçu aucun dossier de candidature, a-t-on appris lundi auprès de cette commission que préside Ali Baâmar, le patron de la Ligue régionale d’Ouargla. Quelques noms ont été cités dans les milieux footballistiques algériens comme étant de futurs postulants à la présidence de la première structure du sport roi en Algérie, à l’image de Mourad Lahlou, président du club amateur du NA Hussein Dey, Mohamed Laïb, président de l’USM El-Harrach, ou encore Kheireddine Zetchi, président du Paradou AC, mais aucun de ces dirigeants n’a encore franchi le pas.
L’ancien ministre de la Jeunesse et des Sports et président de la FAF, Mouldi Aïssaoui, est le seul à avoir «osé» entamer les premières démarches en vue de déposer sa candidature, sauf qu’il a eu la mauvaise surprise d’apprendre qu’il était inéligible. L’homme, qui conteste cette décision la qualifiant «d’illégale», brandit même la menace de recourir à la Fédération internationale de football (Fifa) dans l’espoir d’être «rétabli dans (ses) droits».
Entre temps, tous les regards, notamment de ceux qui prévoient de participer à la course électorale, sont braqués vers le président sortant Raouraoua. Ce dernier, qui a eu lui-même à vérifier que sa popularité auprès des membres de l’assemblée générale est restée intacte malgré parcours raté des Verts lors de la Coupe d’Afrique-2017, continue d’entretenir le suspense au sujet de sa candidature ou non pour briguer un nouveau mandat.
C’est cette attitude de Raouraoua qui justifie, aux yeux des observateurs, l’absence de tout «engouement» des éventuels candidats pour les élections prévues le 20 mars en cours à 10h au Centre technique de Sidi Moussa (Alger). «Tant que Raouraoua ne s’est pas encore prononcé sur ses intentions de briguer ou non un nouveau mandat, je ne peux pas trancher ma candidature», faisait récemment savoir le président de l’USMH, Mohamed Laïb, dont le nom revient plus souvent dans les coulisses de l’assemblée générale de la FAF comme étant le «plan B» adopté par les partisans de Raouraoua en cas de défection de ce dernier.
Pour sa part, Zetchi, qui déclarait dernièrement avoir «les critères» pour postuler à la présidence de la FAF, semble avoir été refroidi par le soutien indéfectible apporté à Raouraoua par les membres de l’assemblée générale au cours de laquelle ils ont voté à l’unanimité son bilan et lui ont également demandé de postuler un à deuxième mandat de suite, le troisième dans sa carrière à la présidence de l’instance fédérale.
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