Alger dément les propos attribués par la presse iranienne à Sellal
Le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Abdelaziz Benali-Cherif, a démenti les propos attribués par certains titres de la presse iranienne au Premier ministre Abdelmalek Sellal, lors de l’entretien qu’il avait eu mercredi dernier avec le ministre iranien de la Culture et de l’Orientation religieuse, Réda Salhi Amiri, qui effectuait une visite de travail et d’amitié en Algérie.
Dans une déclaration à l’APS, le porte-parole du ministère des Affaires étrangères a indiqué que ces titres ont mal rapporté le contenu de l’entretien entre le Premier ministre et son hôte et que ce qui y a été rapporté à ce sujet «n’était pas conforme» à ce qui s’est dit réellement lors de cette entrevue, qui, selon le porte-parole, était axée sur les moyens à mettre en œuvre pour renforcer les relations entre les deux pays dans le domaine de la coopération culturelle.
Cet entretien a été l’occasion pour le Premier ministre d’«exprimer son souhait et celui de l’Algérie de voir l’Iran jouer un rôle positif dans son entourage et de devenir un facteur de stabilisation et d’équilibre dans la région», a précisé le porte-parole du ministère des Affaires étrangères.
Benali-Cherif a aussi indiqué que le Premier ministre Abdelmakek Sellal «n’a pas omis de rappeler le niveau des relations qui lient l’Algérie à tous les pays arabes dans la région du Golfe et du Moyen-Orient, notamment l’Arabie Saoudite, pays frère, exprimant par la même occasion sa conviction que seul le dialogue est susceptible d’aider à surmonter les problèmes conjoncturels qui se posent actuellement». Et de poursuivre : «Le Premier ministre a également affirmé le respect par l’Algérie de toutes les religions monothéistes et tous les rites, ainsi que sa conviction de l’importance et l’impératif d’un dialogue interconfessionnel.»
L’entretien a aussi porté, selon le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, sur la lutte antiterroriste. «Sellal a réitéré devant son hôte la détermination de l’Algérie à continuer à combattre ce fléau et à sensibiliser ses partenaires sur les dangers qu’il constitue, ses répercussions dangereuses sur la sécurité et la stabilité internationales, et aussi sur la nécessité de mobiliser toutes les potentialités possibles pour y faire face et l’éradiquer.»
R. Mahmoudi
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