Législatives : les taux de participation et de vote blanc revus à la baisse

Les résultats définitifs ont été publiés par le Conseil constitutionnel. New Press

Le Conseil constitutionnel a revu à la baisse le taux de participation aux législatives du 4 mai, qui passe ainsi de 37,09% à 35,37%. Autre révision à la baisse : le nombre de bulletins blancs et nuls a été réduit ; il est fixé à 1 757 043 au lieu des 2 109 917 annoncés par le ministère de l’Intérieur.

Le Conseil constitutionnel a également apporté quelques correctifs dans le comptage des voix. Il a dans ce sillage accordé trois sièges supplémentaires au Rassemblement national démocratique (RND), qui totalise ainsi 100 sièges contre 70 il y a cinq ans.  Le Conseil constitutionnel ne précise dans quelles circonscriptions électorales ces sièges avaient été obtenus. L’Alliance nationale républicaine (ANR) a perdu deux sièges sur les 8 qu’elle avait obtenus. Le Front de libération nationale a également perdu un siège sur les 164 décrochés.  

Ces résultats proclamés peuvent faire l’objet de recours qui doivent être déposés dans les 48 heures. Plusieurs partis politiques ont déjà annoncé avoir introduit des recours auprès du Conseil constitutionnel. Autrement dit, la répartition des sièges par parti et par liste pourrait connaître des modifications. Le Parti des travailleurs, qui a eu seulement 11 sièges, a annoncé avoir introduit des dizaines de recours.

Il est à rappeler que cette élection a enregistré un record dans l’abstention : plus de 17 millions d’électeurs ont boudé les urnes. Ce qui est qualifié par les partisans du boycott de ce scrutin comme une sorte de référendum contre le pouvoir central et sa politique de gestion des affaires de l’Etat.

S. B.

Comment (8)

    Felfel Har
    9 mai 2017 - 13 h 04 min

    La prochaine Assemblée, pas
    La prochaine Assemblée, pas plus que les précédentes, ne sera d’aucune utilité si ce n’est de donner blanc seing au Gouvernement. Les partis politiques ont fait élire des aventuriers peu informés du rôle de député. Combien sont-ils à comprendre que leurs missions essentielles sont de voter des lois et de contrôler l’action de l’Exécutif? Sont-ils conscients qu’ils ont l’obligation de participer aux débats sur les textes soumis à leur examen (en commission comme en plénière) et de proposer des amendements quand c’est utile, justifié et argumenté? Sont-ils à même de comprendre l’esprit et la lettre de la loi (ou du texte proposé)? Quid de l’ouverture d’une permanence dans leur circonscription pour rencontrer ses électeurs? Last, but not least, sont-ils prêts à obéir et respecter les lois du pays en toutes circonstances? Leur mandat ne devrait pas être une sinécure, des vacances payées au frais du contribuable. Certains vont être déçus, surtout ceux qui n’ont pas l’habitude de trimer pour gagner leur vie, les rentiers du systême.

      Erracham
      9 mai 2017 - 22 h 59 min

      Vous omettez un point
      Vous omettez un point important: pour faire tout ce travail il faut savoir lire, il faut être allé à l’école, avoir étudié en arabe comme en français, être au fait de ce qui se fait dans le monde, etc. Trés peu d’élus sont qualifiés pour leur mission, Ils ont été choisis précisément parce qu’ils sont analphabètes bilingues pour ne pas gêner le gouvernement. On leur apprendra à lever la main lors du vote pour mériter leur paie et les autres avantages. Salutations!

    Hadj Brahim
    9 mai 2017 - 12 h 10 min

    Comme en 2012, la machine
    Comme en 2012, la machine électorale refait la même cuisine avec une modification du seuil «ramasse-miette» à 5% au lieu des 7% en 2012 !
    A l’ère des TIC du WIFI et des réseaux instantanés, en 2017, le ministre de l’intérieur annonce non pas les résultats provisoires des voix obtenues des listes ayant participé à ce « Carnaval électoral – Semaâ soutek », mais la répartition des sièges « Ghanima » de cette chambre d’enregistrement. Au, mépris des 1/3 des citoyens qui se sont déplacé au urnes, et fuite en avant devant ce « naufrage électoral » consacrant illégitimité de ces nouveaux élus distribués dans la même configuration dominante des deux appareils (FLN, RND) des mêmes gouvernants, et leurs alliés substantiels d’islamistes « marchants des thawabites » ..
    Ainsi, pour les gueux, que nous sommes, aucune explication n’est fournie pour, par exemple :

    – Les ~ 350 000 voix des « bulletins nuls » disparues entre le décompte du ministère de l’intérieur et l’annonce du conseil constitutionnel !
    – Le bon miraculeux du taux de participation +20% à +30% à une heure de fermeture (prolongée) des bureaux de vote !
    – La « non publication » des résultats complets des voix obtenus de chaque liste par circonscription, avant les reports de voix !

    Bref, ajouté au coût de « Carnaval électoral – Semaâ soutek » pour le trésor public, non communiqué à ce jour … Une chambre d’enregistrement automatique en guise d’institution illégitime est reconduite avec un budget insupportable et injustifiables moralement et (18 fois le SNMG) dont la composante majoritairement illettrée, attendant retour sur amortissement de la « chekara » !
    Et, une population relégués au statut de faire valoir, et de serfs soumis au mêmes tenants du régime ayant vidé l’espace publique de l’activité politique et de son élite intègre, et qui continuent sourd et aveugle la fuite en avant …

    Mergou
    9 mai 2017 - 12 h 03 min

    Le conseil constitutionnel
    Le conseil constitutionnel valide tous les comptages et remet en cause, seulement ceux des bulletins nuls avec un ecart énorme de plus de 300 000 bulletins, vraiment bizarre.

    Anonymous
    9 mai 2017 - 11 h 54 min

    vue la manière comment son
    vue la manière comment son dérouler les élections et les résultats donner;sa ressemble comme une goutte d’eau a une république bananière dirigée par des corrompus qui ont vendus des sièges a la chambre qui represente la république;comment convaincre l’opinion internationale du déroulement de cette mascarade;ces élections sont caduc et non valable;encore cinq ans de banditisme et sabotage de la nation;cinq ans de corruption et d’injustice;cinq ans de régression et de mépris;haram alikoum

      Anonymous
      9 mai 2017 - 12 h 12 min

      @Anonymous

      @Anonymous
      ça fait l’affaire de ces opinions et ces instances internationales qui à travers ces parvenus une frissa à travers des projets bidons
      Remarque silence total de ces soi disant « observateurs », ils ont passé un bon moment tres bien nourris et logés en plus d’un chèque

    Anonymous
    9 mai 2017 - 11 h 42 min

    AGLAÂ MENA OUZIDEH MENHIH
    AGLAÂ MENA OUZIDEH MENHIH

    Anonymous
    9 mai 2017 - 11 h 28 min

    IL FAUT DISSOUDRE A TOUT
    IL FAUT DISSOUDRE A TOUT JAMAIS CETTE QUI N APPORTE RIEN AU PAYS
    C est le peuple qui le demande et ce à travers son abstention sans compter les bulletins nuls
    VOTRE FUITE EN AVANT VA MENER LE PAYS AU CHAOS
    Partez et laissez nous bâtir une vraie nation

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