Le FFS refuse toute participation au gouvernement
Bien qu’il n’ait pas été officiellement sollicité pour siéger au gouvernement, le Front des forces socialistes (FFS) tient à informer l’opinion publique qu’il ne s’inscrit, ni de près ni de loin, dans cette démarche entriste.
Sur son site officiel, le plus vieux parti de l’opposition précise que cette question a été déjà tranchée et clairement expliquée. Les responsables du parti l’ont réitéré à maintes reprises au cours de la campagne des élections législatives du 4 mai 2017, précise-t-on. Le FFS n’a pas caché son agacement face à la persistance des journalistes à poser cette question.
Le parti du défunt Hocine Aït Ahmed se dit harcelé par cette question. «Le FFS a l’habitude de cette forme de journalisme orienté qui consiste à matraquer une question – dont la réponse est connue – afin de brouiller les choses. Il est déjà arrivé que des journalistes qui préfèrent les “coulisses” à l’information livrée par des porte-parole officiels du parti d’annoncer des choses farfelues», lit-on sur son site.
Le FFS a dans ce sillage démenti des informations publiées il y a plus de cinq ans, selon lesquelles le défunt Hocine Aït Ahmed, de son vivant, «aurait rencontré le général Toufik à l’aéroport de Boufarik». Ainsi donc, «le FFS, poursuit-on sur le même site, devrait emprunter aux mouvements féministes le slogan contre les harcèlements : non, cela veut dire “Non”, cela ne veut pas dire “non mais” ou “oui mais”. Cela veut dire “non”. Tout court. Non, c’est non».
Si des rumeurs circulent sur l’invitation du FFS, à l’instar du MSP, à rejoindre le gouvernement, c’est parce qu’après les législatives de 2012 le plus vieux parti de l’opposition avait reçu l’offre de l’actuel Premier ministre, Abdelmalek Sellal, pour deux portefeuilles ministériels.
Hani Abdi
Comment (7)