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Algérie-Israël : pourquoi Netanyahou guette fébrilement l’arrivée du 31 décembre à minuit

Par Karim B. – Israël guette fébrilement l’arrivée du 31 décembre à minuit. Non pas pour célébrer le Nouvel An, mais pour «enfin» voir se clore une séquence diplomatique cauchemardesque pour lui, marquée par la présence dérangeante – et redoutablement efficace – de l’Algérie au Conseil de sécurité des Nations unies. Depuis janvier 2023, la machine bien huilée de l’impunité israélienne, longtemps protégée par l’ombre portée de Washington, s’est grippée. Pour la première fois depuis longtemps, une voix arabe, claire et résolue, a osé briser la façade hypocrite d’un système international complice, qui a trop souvent fermé les yeux sur les crimes répétés d’un Etat colonial, militarisé et profondément raciste : Israël.

L’Algérie, par l’entremise de son représentant permanent à l’ONU, Amar Bendjama, a fait trembler les murs de la diplomatie onusienne. Là où tant d’autres se contentaient de formules creuses et de condamnations tièdes, Bendjama a choisi la frontalité, la précision et la constance. Il a appelé un chat un chat, un apartheid un apartheid, une occupation un crime. Sous son mandat, les crimes de guerre israéliens contre le peuple palestinien ont été portés au centre du débat international. Il a mis à nu le double langage des puissances occidentales, dénonçant la logique délétère d’un Conseil de sécurité devenu l’instrument d’une domination à peine voilée, où le droit international est systématiquement piétiné dès qu’il contrarie les intérêts d’Israël.

Depuis sa création en 1948 sur les décombres d’un peuple déraciné, Israël s’est comporté comme un Etat hors-la-loi, usant et abusant de la terreur, de l’occupation, des assassinats ciblés, du blocus économique et de la colonisation accélérée. Sa stratégie est limpide : créer un fait accompli irréversible, éteindre toute revendication palestinienne légitime par la force et la peur, et bénéficier de la protection automatique du veto américain à chaque tentative de la communauté internationale de réagir. Mais voilà que cette mécanique bien huilée a trouvé un grain de sable : Alger.

Amar Bendjama, à force de rigueur et d’indignation légitime, a su fédérer une majorité du Conseil autour de positions fermes de l’Algérie contre les exactions israéliennes. Seuls les Etats-Unis, fidèles jusqu’à l’aveuglement à leur allié stratégique, se sont dressés contre la vague montante de réprobation. Ce veto américain, loin d’être un signe de force, est le symptôme d’un ordre mondial à bout de souffle, un système où les bourreaux dictent les lois sous couvert de «sécurité nationale».

Ce que l’Algérie a révélé au monde, c’est l’énorme fossé entre les principes que l’Occident proclame et les pratiques qu’il cautionne. Elle a mis à nu l’exceptionnalisme israélien, cette arrogance d’Etat qui s’autorise tout, même l’innommable, parce qu’elle sait que personne ne la traduira jamais devant la justice. L’entité sioniste, enfoncée dans ses logiques coloniales et criminelles, nie l’humanité d’un peuple qu’elle tente d’effacer méthodiquement depuis plus de 75 ans.

Le 1er janvier prochain, Israël pourra peut-être respirer un peu, retrouver son impunité, espère-t-il. Mais rien ne sera plus comme avant. L’ère où ses crimes étaient tus ou minimisés touche à sa fin. Grâce à l’Algérie et à des diplomates courageux comme Amar Bendjama, une brèche s’est ouverte dans le mur du silence. Le discours se fissure, les certitudes vacillent. Et même si le système tente de se refermer, les peuples, eux, ont entendu.

La diplomatie algérienne n’a pas seulement parlé pour la Palestine. Elle a exposé, à la face du monde, ce que représente Israël dans la région : non pas une démocratie en péril, comme le prétend sa propagande, mais un projet colonial, ségrégationniste, militarisé, qui survit par la violence et l’impunité. Et ce projet, de plus en plus, ne convainc plus personne. Sauf ceux qui ont intérêt à voir la guerre perdurer.

K. B.

12 Commentaires

  1. Se qui me révolte dans ces crimes et oppressions sionistes qui dure depuis 1948 , ces la passivité de la Russie , car il faut savoir que les pires criminels sionistes sont originaires des pays de l’est ( pologne , hongrie , tchequie , russie ) et que par conséquent la Russie aurait du les éliminer un par un dés qu’ils franchissaient le sol Russe , car ces criminels sionistes possèdent toujours leur passeport de leur pays d’origine , encore une fois peut on encore avoir un allié sur comme la Russie qui n’ a jamais défendu les causes justes ( guerre en Irak , guerre en Libye , guerre en Palestine , guerre en Syrie )

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  2. Au Conseil de sécurité des nations unies, c’est vrai que la voix claire et résolue du représentant de l’Algérie Amar Bendjama tranche avec le braiement du représentant du maroc sionisé omar hilal.
    Cet esclave du makhzen portant sur son visage les traces des âneries qu’il a l’habitude de débiter …

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  3. Article ⭐⭐⭐⭐⭐

    Bendjama fils de l’Algérie Profonde, Modeste a malmené artistiquement & avec BRIO l’avant-garde occidentale. L’ère Medelci est derrière nous, tant mieux pour l’Algérie.

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  4. Ce sioniste massacre plein de palestiniens avec la bénédiction des Etats Unis qui eux mêmes avaient déjà massacré les amérindiens pour prendre leur terre en mode expropriation.

    Comble de l’absurde, Donald Trump réclame 10 milliards de dollars de dommages et intérêts pour une simple accusation à un journal américain mais pour les palestiniens qui se font assassiner, il ne trouve rien à dire, tout serait normal, donnant le droit de tuer à un psychopathe juif qui voudrait comme prétexte préparer la venue du Messie en l’an 6000 selon la Torah des maboules juifs.

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  5. Notre histoire, unique en son genre, est marquée par une succession de luttes acharnées contre les envahisseurs, les colonisateurs et toute forme de domination étrangère. C’est cette lutte incessante qui a forgé la spécificité de l’Algérie et a constitué le socle de l’identité nationale qui nous définit aujourd’hui. À travers des sacrifices et des résistances inébranlables, cette histoire a donné naissance à une nation profondément enracinée dans les valeurs de l’indépendance et de la liberté.

    Au fil des siècles, notre parcours historique nous a toujours distingués des entités vassales, telles que Bousbir, ainsi que des soi-disant pays du Moyen-Orient et du Golfe Persique. Ces derniers ont été artificiellement créés par des puissances extérieures, dans le but précis de les subjuguer et de les maintenir sous leur influence éternelle.

    En revanche, les descendants des chouhada et des moudjahidines n’ont jamais cessé de lutter, avec courage et détermination, pour préserver notre identité et notre souveraineté. L’héritage de cette résistance, gravé dans notre mémoire collective, continue de guider et d’inspirer chaque génération. Les valeurs de liberté, d’autodétermination et de dignité sont plus que jamais au cœur de notre projet national.

    Fière de son passé de lutte, l’Algérie poursuit inlassablement la défense de sa souveraineté, rejetant toute forme de domination étrangère. Elle demeure fidèle aux principes qui ont animé sa quête d’indépendance. La préservation de notre identité et de notre souveraineté demeure un combat quotidien et une mission à poursuivre.

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  6. Si les européens et les américains soutiennent l’expansion des sionistes dans les arabe ce n est par amour des juifs ce n’est par amour bien au contraire ils les détestes et n enveulent pas chez eux

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  7. « La diplomatie algérienne n’a pas seulement parlé pour la Palestine. Elle a exposé, à la face du monde, ce que représente Israël dans la région : non pas une démocratie en péril, comme le prétend sa propagande, mais un projet colonial, ségrégationniste, militarisé, qui survit par la violence et l’impunité. » conclut K. B..

    Rien à ajouter à cette sentence-synthèse de la problématique abordé à part que je persiste et signe:

    le projet sioniste continuera à s’imposer tant que les régimes arabo-musulmans (des vestiges coloniaux doublés de régimes racistes basés sur la religion, triplés de financiers du Grand Capital) et l’entité sioniste (un régime colonial doublé d’un régime raciste basé sur la religion triplé d’un gendarme régional du Grand Capital) ne seront pas « déconstruits » par les peuples (quelle que soit leur religion) qui subissent l’asservissement et l’exploitation du Grand Capital dont le régime sioniste et les régimes arabo-musulmans ne sont que les « représentants régionaux ».

    En termes crus, je pense que, pour neutraliser le projet sioniste, les peuples de la région doivent commencer par neutraliser les régimes arabo-musulmans (maillon faible du ………… réseau) compradores qui justifient, directement ou indirectement, l’existence même de l’entité sioniste en tant que telle.

    Wa el fahem yefhem.

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  8. Bonjours tout le monde

    Restons froids. Je pense que Macron, Keir Starmer ou même les Dieux ou même le gardien des lieux saints de l’islam ne peuvent sauver ou venir en aide aux enfants, aux femmes et aux vieillards Palestiniens. ils ont beau dire ce qu’ils veulent à l’Assemblée Générale de l’ONU , mais rien ne changera de beaucoup sur le terrain …. si il n’y a pas d’autres conditions à mettre sur la table.

    Pour que la reconnaissance d’un Etat Palestinien devienne une réalité concrète, des pressions internationales plus fortes seront certes nécessaires et d’abord par les plus grandes puissances économiques et nucléaires. Mais cela doit ne peut passer que des résolutions à l’unanimité au sein du Conseil de sécurité de l’ONU lui-même et non pas au sein de l’Assemblée Générale de l’ONU qui n’a plus aucun pouvoir, qui est devenue une caisse vide. Si ces 5 membres du Conseil de Sécurité ne prennent pas des sanctions TOUS ensembles , unanimement , contre Israël pour le forcer à accepter le droit des Palestiniens à exister avec un territoire légitime bien défini, les choses ne changeront pas beaucoup.

    Tout le monde sait que les États-Unis sont parmi les quelques pays qui ne reconnaisse pas la Palestine, mais eux ont le droit de véto, donc cette possible décision de sanction de la part du Conseil de Sécurité tombe à l’eau et devient impossible si les USA ne change pas leur position. Donc l’étape la plus difficile sera d’obtenir des États-Unis qu’ils cessent leur soutien inconditionnel à Israël et qu’il ne fasse usage de leur droit de veto pour saborder la reconnaissance de plein droit d’un Etat Palestinien.

    La politique étrangère américaine actuelle étant ce qu’elle est , cela rend la reconnaissance incertaine voire impossible dans le contexte géopolitique actuel. Il faut se rendre à l’évidence. Beaucoup oublient que les USA ne reconnaissent pas la Palestine. Pardon du peu. Je crois même que Trump ne sait même pas de quoi est faite la Palestine et qu’il ne cherche même pas à la définir territorialement, ce n’est pas son souci. Et puis il me semble suicidaire pour Trump et les Etats Unis de laisser tombé Israël qui est son PLUS GRAND porte-avions. Comment leur faire changer d’avis, de cap ??? Je n’en sais rien, je l’avoue.

    La reconnaissance de la Palestine par beaucoup de pays ,désormais majoritaire, est certes un petit pas , un tout petit, mais ce n’est en rien et nullement, un « grand pas pour l’humanité » comme on l’avait dit pour le premier pas sur la Lune.

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  9. 100 millions de dollars réclamés après la mort d’un garçon de 5 ans dans une chambre hyperbar ?

    Thomas Cooper, âgé de cinq ans, est décédé le 31 janvier alors qu’il était traité dans une chambre hyperbare dans une clinique spécialisée de Troy, dans le Michigan. Lundi, la famille Cooper a annoncé qu’elle allait réclamer 100 millions de dollars au fabricant de la chambre, à la clinique et à son personnel. Elle aurait trouvé des preuves que l’incident était dû à une négligence. Thomas Cooper était traité pour des troubles du sommeil et un TDAH.

    Mais, combien de millions de dollars pour chaque enfant palestinien décédé ou tué par Benjamin Netanyaou ?

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