Démissionnez, M. Djiar !
Pour l’Algérie, les choses se présentent franchement mal dans cet événement planétaire que sont les Jeux olympiques, la manifestation sportive internationale la plus prestigieuse et la plus attendue qui commence aujourd’hui (vendredi) dans la capitale britannique. Bien avant l’arrivée de la flamme olympique au stade de Londres, la participation algérienne à ces Jeux défrayait déjà la chronique, non pas par sa position dans la course aux médailles, mais par trois faits honteux : disqualification de deux athlètes pour cause de dopage, suspension de deux volleyeuses accusées de vol dans un grand magasin d’équipements et d’articles sportifs et, maintenant, trois boxeurs cleptomanes. Les deux cas de vol sont tout simplement une honte pour le pays. L’élite sportive est entachée par ce qui, en réalité, n’est que le reflet d’une société malade, situation aggravée par un pouvoir qui ne veut rien entendre et finalement rien entreprendre afin que l’Algérie soit prête pour ces grands rendez-vous sportifs. Il reste au ministre concerné, celui de la Jeunesse et des Sports, à partir. Loin de nos soucis domestiques, de qualité plutôt médiocres, les Jeux olympiques débutent par ce qui est devenu au fil des ans, la première épreuve, la cérémonie d’ouverture pour laquelle les pays organisateurs rivalisent de génie. Londres réussira-t-elle à battre l’exploit réalisé par la ville de Pékin, il y a quatre ans ? C’est la question que se posent sans doute les centaines de millions de personnes qui suivent l’événement à travers le monde, au moment où nous nous lamentons sur l’incurie dans la préparation de notre participation nationale.
Ramdane Ouahdi
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