Parle mais ne dis rien !
Entre l’interview de l’humoriste au verbe acéré, Dieudonné, et le long entretien avec l’éminent penseur musulman Cheikh Imran Hosein, tous deux accordés à Algeriepatriotique et publiés dans ces mêmes colonnes, les propos se rejoignent dans la condamnation du sionisme. Dieudonné le fustige en le rendant responsable de la décadence de l'Occident et de ses valeurs et Cheikh Imran Hosein dénonce la mainmise des sionistes sur le monde. Cette constatation est particulièrement valable pour la France et il y a de quoi, de façon tout à fait justifiée, avoir peur pour les Algériens dans ce pays. Dieudonné dit tout haut ce que beaucoup dans le monde occidental n'osent pas dire. Il exprime parfaitement le ras-le-bol des Français devant la saturation médiatique faite autour de la shoah. Le harcèlement dont il est l’objet et son interdiction de donner des spectacles dans plusieurs villes prouvent que les démocraties occidentales sont des démocraties de façade. La liberté de parole et de pensée est permise jusqu'à une certaine limite à ne pas dépasser : celle qu'impose le lobby sioniste. Dernier exemple en date : le sénateur maire de Saint-Etienne a demandé au Zénith de cette ville la déprogrammation du one man show de l'humoriste qualifié de «négationniste». C’est le lobby sioniste, appelé pour la circonstance «associations locales» – et plus largement «la communauté internationale» -, qui a actionné cette décision sous prétexte d’agir contre les «discriminations». Le lobby sioniste qui tient les médias, rabâche la condamnation de l’humoriste en novembre 2012 par le tribunal correctionnel de Paris pour «diffamation, injure et provocation à la haine et à la discrimination». Voila comment une démocratie occidentale, la française, traite un artiste qui, sur la forme, est le meilleur humoriste du moment, et sur le fond, dit des choses très intéressantes qui attirent une foule de gens qui viennent voir ses spectacles pour essayer de comprendre par le rire.
Karim Bouali
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