Les couleuvres d’Ouyahia

Par M. Aït Amara – Ahmed Ouyahia ajuste son langage au fur et à mesure que le quatrième mandat tire à sa fin et que l’échéance de 2019 ou qu'une présidentielle anticipée approchent. Il est vrai que le temps passe vite et qu’il lui faut prendre le taureau par les cornes dès maintenant, s’il veut se frayer un chemin dans le couloir encombré qui mène au bureau principal d’El-Mouradia. Le secrétaire général du RND a jugé opportun de mettre son grain de sel dans le débat enflammé qui a cours entre de grands noms de la Révolution. Les cheveux poivre et sel de l’enfant gâté du système, fruit d’une liaison illicite entre le général Mohamed Betchine et la politique, pourraient suggérer une maturité qui l’autoriserait à se mêler à cette discussion entre Anciens, mais son parcours l’en radie de fait. Faut-il s’étonner que le serviteur le plus en vue de ce régime ankylosé rejoigne la chorale, lorsque c’est lui que le président Bouteflika a chargé de réciter la fable qu’il tente vainement de faire passer pour un livre saint ? L’enchaînement des parties musicales de l’ensemble vocal, sous la direction du chef de chœur, démasque une mission commandée à l’exécution de laquelle Ahmed Ouyahia s’est dévoué avec son zèle habituel. Le directeur de cabinet de la Présidence qui, pour la circonstance, a porté son déguisement de secrétaire général du RND, est sorti des rangs pour lire la suite du chapitre que Betchine, Benaouda, Amar Mellah et les fils de Belloucif et de Boudiaf ont déclamé avant lui. Il a fait le bouffon pour plaire au roi et ses obligés l’ont applaudi pour lui plaire. Qui, donc, dans ce vaudeville fondé sur l’intrigue en maîtrise les répliques mieux que le figurant rompu et rémunéré qu’il est ? De toutes les déclarations du général Khaled Nezzar, Ahmed Ouyahia n’a retenu que l’épisode de la lettre de démission du président Chadli, qui lui fait dire que s’il n’en est pas l’auteur, c’est qu’il a fatalement été victime d’un coup d’Etat. Raccourci facile de l’auteur d’un texte à qui il a été demandé au crieur Ouyahia de le réciter entre deux gorgées d’eau trouble, la gorge sèche à force de vouloir nous faire avaler des couleuvres que lui-même ne gobe pas.
M. A.-A.

Comment (14)

    Anonyme
    31 janvier 2016 - 19 h 23 min

    N’essaie pas d’être utile.
    N’essaie pas d’être utile. Essaie d’être toi : cela suffit et cela fait toute la différence.
    Un écrivain a le devoir et l’obligation de n’être pas compris par sa génération, ou bien il ne sera jamais considéré comme un génie, car il est convaincu qu’il est né à une époque dominée par la médiocrité.
    Quand un homme marche vers son destin, il est bien souvent forcé de changer de direction. Parfois, les circonstances extérieures sont les plus fortes, et il est obligé de se montrer lâche et de céder. Tout cela fait partie de l’apprentissage.

    Anonyme
    29 janvier 2016 - 19 h 55 min

    C’est incroyable comment nos
    C’est incroyable comment nos dirigeants détestent, et méprisent ce peuple pauvre.
    C’est incroyabl, on s’aime pas.

    Anonyme
    29 janvier 2016 - 19 h 09 min

    C’est un type méprisant mais
    C’est un type méprisant mais il viendra son tour.
    Il croit qu’il est plus intelligent que 40 millions d’Algeriens.
    Ces gens là pourquoi n’ont pas ouvert leurs bouches quant notre général était en poste.
    Un grand hommage à notre général NEZZAR .

    Anonyme
    29 janvier 2016 - 15 h 16 min

    OUYAHIA ? C’est un grand
    OUYAHIA ? C’est un grand levier de ce pouvoir, il joue très bien son rôle à l’intérieur de ce système.
    Sachant que ce pouvoir est honni par tous, comment un Monsieur, comme ce OUYAHIA peut il être autrement ?.
    On ne doit pas croire en un autre homme, on doit le mettre dans son vrai rôle de soupape de sécurité, il est là pour pouvoir amortir le désaveu du peuple envers ce pouvoir, c’est logique NON ?

    lhadi
    29 janvier 2016 - 13 h 23 min

    « Celui qui naît têtard quand

    « Celui qui naît têtard quand il essaie de faire le saumon n’arrive qu’à être une loche ». Cette citation de W. Faulkner sied bien aux maîtres du pays.
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    Aucun mensonge ou absence de vérité n’est bonne à long terme, même pas ce que l’on appelle un pieu mensonge.
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    Ceci étant dit, nombreuses et nombreux les citoyennes algériennes et les citoyens algériens, qui comme moi, sont animé(e)s par un idéal de vérité et de justice dans l’action politique et sociale, où se mêlent étroitement l’exigence éthique et la rationalité scientiste : être éduqué à cet idéal. Que la république devienne, grâce à cet effort politique éthique, le fondement moral de la rénovation si fortement menacée.
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    On doit voir en PLATON, un exemple pour les politiques qui doivent gérer les affaires publiques. Conformément à son enseignement, il exige de la politique, qu’elle s’appuie sur une base scientifique et sur une théorie solide, qu’elle sache et établir ses objectifs et, par conséquent, conduire la société vers un avenir meilleur : en bref, qu’elle soit à même de réaliser des projets inspirés par la tension entre une indésirable réalité et un idéal désiré.
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    La politique se doit d’être vraie, nationale pour restreindre l’action capricieuse ou les conceptions arbitraires des individus.
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    A travers le périscope déployé, le constat est simple : d’une part, l’échiquier politique Algérien est devenu une « usine à gaz » où se sont incrustés de pseudo politiciens en panne d’idées, incapable de formuler critiques et propositions pertinentes pour défricher l’immense champ de questions : faire de l’agitation de surface, ce n’est pas la vérité profonde et d’autre part la conviction des orientations prises par un pouvoir aux abois vont à l’encontre des intérêts du citoyen, de la nation, du pays.
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    Une feuille de route qui ne définit pas l’intérêt commun pour relever le défi de la justice et de l’unité, stigmatise l’inquiétude des Algériennes et des Algériens. Cette inquiétude est très grande. La nécessité de prendre la mesure de cette inquiétude est devenue une obligation ardente.
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    Le défi de notre société, c’est d’inventer d’autres règles pour que le pouvoir absolu n’abuse du pouvoir.
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    Par voie de conséquence, oeuvrer pour un rassemblement, politique et populaire pour les rendre applicables, opérables, est une urgence .
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    Cette conception est capable d’une grande responsabilité et de justice dans l’élaboration comme dans l’action. Faisons appel à ces forces qui représentent l’intérêt et le vœux d’un peuple (la liberté consiste à faire soi-même, tout ce qu’on peut faire avec sagesse et selon le bien commun)..
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    Que le pouvoir central renonce à la prétention d’être tout, et bientôt il cessera d’être seul, bientôt il verra que notre société ne manque point d’individus capables de concourir à la gouverner, par la seule vertu de leur position, de leur prééminence, de leur crédit.
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    Afin d’infléchir la longue chaîne d’intrigues et de manœuvres qui se tissent pour détourner vers de nouveaux pièges, le politique se doit de s’émanciper vers un déplacement des valeurs légitimatrice du cursus moderne pour que la voie empruntée par une fraction croissante du personnel politique devienne la réputation des compétences. De même, le citoyen algérien se doit d’avoir un sens du devoir qui ne vient pas d’un monde conquis mais d’un monde conquérant pour comprendre les événements d’aujourd’hui et anticiper ceux de demain. D’où l’importance d’être habité par l’engagement vers une politique qui colporte des idées neuves, un projet de société.
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    Un autre choix politique est possible : engageons dans le pays le débat sur le choix d’une société.
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    Une majorité populaire peut se construire sur un objectif alternatif au système actuel en tirant des leçons du passé pour être capable de mettre l’humain au centre des préoccupations.
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    Donnons nous les moyens pour porter l’ambition d’une majorité de changement : ayons confiance en nous, faisons confiance au peuple, engageons nos énergies pour avoir cette capacité d’entraîner sur la dynamique qu’on veut impulser. Une dynamique majoritaire tout simplement gagnante sur un projet réellement transformateur.
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    Mettons nos forces au service du plus grand nombre qui cherche l’alternative à cette politique qui pense détenir la vérité révélée.
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    Rien ne changera si nous ne mobilisons pas le pays, si nous nous n’entamons pas une campagne d’adhésion dans le monde politique, associatif et syndicaliste autour d’un rassemblement populaire pour porter le projet.
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    C’est ensemble que nous ferons de grandes choses mais nous devons faire des propositions audacieuses au peuple pour qu’il devienne acteur du changement dans un esprit démocratique et pacifique.
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    Construisons un front démocratique et républicain contre le machiavélisme d’État pour ouvrir une nouvelle ère politique de rassemblement qui apportera une large contribution à la lutte contre le sous-développement entretenu et ses conséquences.
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    Il est indispensable d’offrir une solution claire et constructive aux grands problèmes qui se posent aujourd’hui au pays. La mise en œuvre d’un programme démocratique, d’un contenu social avancé, marquera une étape de la marche de notre pays vers cette forme supérieure de société.
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    Le patriotisme, n’est-il pas de parler vrai ?
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    Au sein de notre société, il y a des liens méconnus, des influences perdues, des supériorités sans emploi, des hommes qui avaient du crédit, qui pouvaient beaucoup et qui n’étaient rien. Ils auraient besoin de s’entendre, de s’unir, de donner vie à leur influence et consistance aux liens qui existent entre eux. L’Algérie est dénuée de ces influences, de ce ciment qui font une multitude une société et la rendent capable de se préserver de l’anarchie sans recourir au pouvoir absolu.
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    Fraternellement lhadi
    (lahdi24yahoo.fr)

    mohamed el Maadi
    29 janvier 2016 - 13 h 00 min

    Ahmed ouyahia est un garcon
    Ahmed ouyahia est un garcon du cru fait maison lui est Algérien
    J’ai bien peur qu’il soit corrompu jusqu’a la moelle comme les autres sinon pire! il est algérien il n’y a que cela que me relie à lui .Je préfère un algérien Certifié agréé qu’une pâle copie ou un usurpateur ! Enfin …

    fatigué
    29 janvier 2016 - 11 h 50 min

    et pourtant dans cette foule
    et pourtant dans cette foule d’étrangers qui squattent le pouvoir chez nous, c’est je crois le seul qui est vraiment algérien,cependant son comportement le fait ressemlbler à un étranger. c’est dommage, c’est ça que l’ENA forme ?

    bendar
    29 janvier 2016 - 11 h 47 min

    c’est le type meme du grand
    c’est le type meme du grand brosseur qui nous prend pour des moins que rien.un vrai cameleon qui a chaque fois sort d’un trou pour faire des discours du temps stalinien .les algeriens en ont marre de tous ces soit disant politiqurds qui n’ont jusqua preuve du contraire rien apporte au pays qui puissent ameliorer la vie de tous les algeriens

    amal
    29 janvier 2016 - 10 h 50 min

    Il est difficile de
    Il est difficile de comprendre ouyahia si on ne connais pas ses intentions. Mais il faut suivre le il d’ariane de ses pensée et le miracle se produit.
    Cet homme est toujours sûr de lui lorsqu’il croit détenir la vérité.
    Tout de suite aprés les sourats du coran il a dûr lire la déclaration de la soummam.
    Venant de lui, dire que « s’il n’en est pas l’auteur, c’est qu’il a fatalement été victime d’un coup d’Etat » signifie « il n’y a pas eu de coup d’état puisqu’il en a été l’auteur (de cette lettre), car on ne force pas chadli à écrire une lettre comme on forcerait un petit bonhomme de 5 ans »
    Mon opinion qu’il n’y a jamais eu de coup d’état s’est conforté aprés les nombreuses déclarations d’ouyahia qui ne le dit pas en straight line. Sa phrase attaque les théoriciens de cette version dans leurs têtes même: il les met au défit d’user de la logique objective.

    zyiab
    29 janvier 2016 - 10 h 48 min

    Il est vrai que comme à notre
    Il est vrai que comme à notre habitudnos façons de faire c’est de jouer au Dromadaire voir la bosse du voisin et ne pas se rendre compte de nos propres « on ne voit pas la poutre de son œil mais on voit le fétu de paille du voisin « .Ouyahia quoi de plus normal qu’il travaille pour son propre avenir et en sa qualité d’homme politique de vouloir construire une carrière…

    New kid
    29 janvier 2016 - 10 h 10 min

    Le caméléon change de
    Le caméléon change de couleur, de peur de se faire éventrer dans cette corrida du pouvoir, il ménage le tamis posé sur sa tête du soleil d’été.

    La couleuvre reconnaitra-t-elle son maitre ?
    La France reconnaitra-t-elle un jour le génocide du peuple algérien ?
    Lors de la tempête, le navire brisera ses amarres pour couler après l’apostasie de l’équipage !

    Anonyme
    29 janvier 2016 - 10 h 08 min

    J’aurais jamais pensé qu’il
    J’aurais jamais pensé qu’il soit devenu aussi lâche. Quans il s’en rendrera compte il finira très mal…
    Son attitude est gravissime. Il insulte sa région et son pays .
    Si c’était un de ces ministres binationaux marocain à la limite on trouverait cela normal de détester l’Algérie en la maltraitant…. j’arrive pas à comprendre….

    Anonyme
    29 janvier 2016 - 9 h 34 min

    L’artillerie tire deja a vue
    L’artillerie tire deja a vue !!!!!

    Abou Stroff
    29 janvier 2016 - 8 h 40 min

    moua, qui eus le privilège de
    moua, qui eus le privilège de passer mon service national au niveau de la présidence de la ripou-blik pendant que mes semblables rôtissaient à aïn m’guel et autres contrées paradisiaques, moua, qui s’est retrouvé propriétaire d’une villa ayant servi d’ambassade à un ex-Etat, aujourd’hui disparu, moua qui suis devenu un grand transporteur d’étudiants grâce à l’an-chkoupi, moua, qui ai toujours été un serviteur zélé de la marabunta qui gouverne l’algérie, moua qui suis l’opportunisme incarné, je ne puis qu’être en phase avec ouyaya.
    PS: je trouve désolant qu’un minable hurluberlu de la « minceur » de ouyaya se permettent de tancer un monument de la carrure du Général Nezzar.

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