La dernière hypothèque est levée
Par Kamel Moulfi – Si l’absurde thèse du «qui tue qui» avait encore droit de cité, elle aurait eu de quoi s’épanouir pleinement avec les circonstances ahurissantes qui ont entouré l’assassinat atroce du prêtre français, samedi matin, alors qu’il officiait devant des fidèles dans son église à Rouen (voir article d’Algeriepatriotique). Brandie dans les années 1990 contre les services de sécurité algériens pour discréditer leur lutte contre le terrorisme et les neutraliser tout en «blanchissant» les criminels transformés en «résistants», cette thèse a été longtemps et avec obstination entretenue par des milieux hostiles à l’Algérie, qui sont, aujourd’hui, curieusement silencieux.
Pourtant, quand des crimes d’une abomination encore plus grande étaient commis contre nos compatriotes ou des étrangers, en Algérie, ces prétendus défenseurs de droits de l’homme et ces pseudo-juristes étaient plutôt bavards en voulant, à tout prix, faire partager leur idée qu’il était impensable que le GIA soit capable de se comporter d’une façon barbare. Ils ont tout fait pour coller ces crimes aux forces qui luttaient contre le terrorisme en s’appuyant sur des relais médiatiques complices. L’assassinat du prêtre a fait subitement découvrir aux Français la barbarie «gratuite» des criminels qui se drapent de religion pour justifier leurs actes. Beaucoup avouent qu’ils ont eu tort de croire que «cela ne peut arriver qu’aux autres», c’est-à-dire… à des hommes de religion, même chrétiens, en Syrie et en Irak où les groupes terroristes font du «bon boulot», avait osé dire l’ancien ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabius.
En Syrie, ces «spécialistes» ont vu systématiquement la main de Bachar Al-Assad et de ses «troupes» derrière l’utilisation de l’arme chimique contre les populations, le Front Al-Nosra, Daech et leurs semblables n’en seraient pas capables, d’après leur propagande. Heureusement, il n’y a maintenant plus personne, ni en France ni ailleurs, pour s’avancer à douter et à faire douter de la monstruosité des actions des groupes terroristes, quel que soit le pays où ils frappent. Ce qui lève la dernière hypothèque et libère la voie à la lutte résolue pour leur éradication, pour le plus grand bien de tous.
K. M.
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