Le fils de Salmane se prépare à renverser son père avec l’aide de Trump
Qui vit par l’épée périra par l’épée. Cette expression s’applique à merveille à Salman Ben Abdelaziz Al Saoud, l’actuel roi d’Arabie Saoudite où d’insistantes rumeurs de coup d’Etat circulent depuis quelques jours. Le successeur Abdallah Ben Abdelaziz Al Saoud qui vient de bousculer l’ordre de la succession au sein de la monarchie wahhabite en faisant de son fils, Mohammed ben Salmane, son successeur direct après avoir écarté sans ménagement son neveu Mohammed Ben Nayef Ben Abdelaziz, risque à son tour d’être éjecté du trône par le même rejeton qu’il vient de promouvoir n°2 pour ainsi du royaume.
Des médias américains connus pour avoir souvent servi de courroie de transmission médiatique aux services américains de renseignements soutiennent à ce propos que le très ambitieux Mohammed Ben Salmane échafaude actuellement un plan pour renverser son père auquel il reproche son manque de poigne à l’égard du couple irano-qatari et son hésitation à mener les réformes nécessaires pour relever l’économie du royaume.
D’après la même source, la Maison-Blanche ne verrait pas d’un mauvais œil l’arrivée au pouvoir de ce jeune prince qui épouse complètement la politique proche-orientale de la nouvelle Administration américaine et qui, en outre, offre l’avantage d’avoir le souci de rajeunir complètement l’établissement saoudien qui est actuellement pris en otage par un pouvoir gérontocrate et se trouve compromis avec les hauts dignitaires religieux du pays dont le seule raison d’être est de maintenir l’Arabie Saoudite au «moyen-âge». Il se susurre également dans les hautes sphères américaines que «la CIA pourrait même donner un coup de main à Mohammed Ben Salmane qui détient déjà d’énormes pouvoirs pour mener son sinistre projet à bien».
D’autres sources indiquent cependant que les Américains préféreraient, pour éviter d’éventuelles vagues, que Salman ben Abdelaziz Al Saoud comprennent par lui-même que le temps est venu pour lui d’abdiquer au profit de son fils. C’était la raison pour laquelle, dit-on d’ailleurs, que des «fuites»sur sa santé que l’on dit «déclinante» et «préoccupante» sont régulièrement reprises par la presse américaine. C’est là une manière de lui mettre la pression et surtout de lui offrir une porte de sortie honorable.
Un certain nombre de médias internationaux que l’on sait très introduits au sien de monarchie wahhabite soutiennent, à ce propos, que Mohammed Ben Salmane est impatient de prendre les rênes du pouvoir pour réaliser ses ambitions géopolitiques consistants notamment à écraser l’Iran et ses satellites et donner un coup d’accélérateur son projet de transformer socialement et surtout économiquement l’Arabie Saoudite. Son modèle préféré est dit-on l’actuel émir des Emirats arabes unis, Khalifa ben Zayed Al Nahyane qui su faire de son pays un pôle politico-économique incontournable au Moyen-Orient. Ceci à la différence que Mohammed Ben Salmane veut voir l’Arabie Saoudite devenir le leader de toute la région. Une région où bien évidemment tout le monde jouerait la partition conçue et réalisée par Washington.
Sadek Sahraoui
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