Djamel Ould-Abbès commence la campagne pour un cinquième mandat
Dans un entretien à la chaîne de télévision El-Bilad TV, diffusé samedi soir, le secrétaire général du FLN, Djamel Ould-Abbès, a réitéré son soutien au président de la République, en assurant que son parti soutiendrait sans hésitation la candidature de Bouteflika en 2019 si celui-ci acceptait de se présenter.
Toujours au sujet de cette échéance, Ould-Abbès dit s’opposer à ceux qui nourrissent des «ambitions» pour la présidentielle parmi le cercle des soutiens du chef de l’Etat. Sans citer de noms, il s’attaque à ceux qui «ont mordu dans la main qui leur a été tendue par le président». Interrogé sur le rôle de Saïd Bouteflika, Ould-Abbès affirme que le frère du président accomplit sa mission de conseiller «comme un autre» et travaille au grand jour, tout en jurant que, durant la période où lui-même a été ministre Saïd Bouteflika ne s’est jamais mêlé des affaires publiques. Cela dit, pour Ould-Abbès, le frère cadet du chef de l’Etat, a le droit, «en tant que citoyen algérien», de se présenter, et le FLN fera connaître son choix «au moment opportun», assure-t-il.
Faisant le bilan des dernières législatives, Ould-Abbès attribue le recul de son parti à des carences au niveau de la nouvelle loi électorale. Par ailleurs, il affirme que, pour la formation du nouveau gouvernement, son parti avait présenté dix-sept noms dont huit ont été retenus.
Au plan organique, le patron du FLN met au défi ses adversaires à l’intérieur du parti, en affirmant qu’il n’y aura pas de session extraordinaire du comité central avant la session prévue les 21 et 22 octobre prochain. Il dit ne pas craindre un vote de défiance des membres du comité central, «étant donné, dit-il, que la majorité est du côté du président et ce qu’il décide».
Dans la foulée, Ould-Abbès révèle avoir proposé les noms de Benamar Zehouni, conseiller à la Présidence de la République, ainsi que le ministre Tahar Khaoua, comme membre du bureau politique.
Au sujet des prochaines élections locales, le chef de file du FLN se dit confiant pour les chances de son parti de «maintenir son leadership» sur la scène politique et qu’il ne craignait pas la montée du RND.
R. Mahmoudi
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