Changements au conseil d’administration de Sonatrach

Sonatrach
Siège de la compagnie nationale des hydrocarbures. D. R.

La Société nationale pour la recherche, la production, la transformation et la commercialisation des hydrocarbures (Sonatrach) met fin aux mandats de six administrateurs. Il s’agit de l’ex-PDG Amine Mazouzi, qui a perdu son poste en faveur de Abdelmoumen Ould Kaddour, nommé à la tête du groupe le 22 mars 2017. Cinq autres administrateurs ont été remerciés : Allaoua Saidani, Mohamed Ghenou, Zoubir Boulkroun, Akli Remini et Ali Touati, tous membres du conseil d’administration.

Ces changements interviennent dans une opération de réaménagement du conseil d’administration tel que voulu par le nouveau PDG Ould Kaddour, qui est également président dudit conseil. Ould Kaddour s’appuiera désormais sur Hamid Dahmani, Mustapha Hanafi et Faycel Tadinite, représentants du ministère de l’Energie.

Ces changements touchent également les représentants d’autres institutions et organisations au sein du conseil, comme celui de la Banque d’Algérie et les délégués des travailleurs. Ainsi, de nouveaux représentants du groupe Sonatrach ont été injectés dans le conseil d’administration. Il s’agit notamment de Salah Mekmouche, Omar Maaliou et Slimane Arbi Bey.

Le groupe Sonatrach est confronté à d’importants défis, notamment celui de la modernisation de ses installations et de ses raffineries qui connaissent de sérieux problèmes techniques impactant gravement le niveau de traitement des hydrocarbures. Il est également appelé à améliorer sa production pétrolière et gazière, à mieux maîtriser les coûts de production et à faire plus d’exploration pour renforcer les réserves existantes. La compagnie nationale compte investir plus de 50 milliards de dollars sur la période 2016-2021 en matière d’exploration et de production. Ce programme d’investissement ambitieux, assuré à 70% sur fonds propres, vise en priorité l’élargissement de la base de réserves nationales, l’augmentation des capacités de production. L’exploitation du domaine minier algérien inexploré et loin d’avoir livré tous ses secrets. Il y a aussi l’exploitation des énergies non conventionnelles comme le gaz de schiste, qui a reçu l’aval du président Bouteflika. Cette nouvelle équipe sera-t-elle à la hauteur des ambitions du groupe ?

Hani Abdi

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