Nekkaz retourne avec ses sympathisants devant l’appartement de Saïdani à Paris
Par Hani Abdi – Agressé par le neveu et gendre de l’ancien secrétaire général du FLN, Amar Saïdani, à Paris, Rachid Nekkaz était aujourd’hui présent au rassemblement organisé par ses militants devant l’appartement de l’agresseur à Neuilly-sur-Seine. Quelques dizaines de militants du Mouvement pour la jeunesse et le changement (MJC) se sont regroupés devant l’immeuble où se trouve l’appartement d’Amar Saïdani, sous haute surveillance policière. Les manifestants ont vivement dénoncé l’agression dont a été victime Rachid Nekkaz.
Présent sur les lieux après avoir quitté son lit d’hôpital, Rachid Nekkaz a estimé que l’acte d’agression commis par le neveu et gendre d’Amar Saïdani n’est pas isolé, accusant ainsi le régime algérien de «vouloir le tuer» pour ses positions et pour son activisme politique. «Nous n’avons pas peur de cette mafia des quarante voleurs. Nous continuerons à militer contre la corruption et contre le gaz de schiste qui va assassiner les habitants d’In Salah et ceux du Sud en général», a souligné Rachid Nekkaz dans une nouvelle vidéo postée sur sa page Facebook.
Ce grand agitateur politique a souligné le caractère pacifique de ses actions. «Nous sommes des militants pacifiques, civilisés, éduqués et légalistes», a-t-il assuré. Rachid Nekkaz a été hospitalisé à l’hôpital franco-britannique de Levallois, après avoir eu un nez cassé et un sérieux problème au niveau de l’oreille droite, selon sa propre déclaration.
Il est à souligner que c’est Rachid Nekkaz lui-même qui s’est filmé le visage ensanglanté. «Regardez le fils de Saïdani, il veut me tuer !», dénonçait cet agitateur politique dans sa vidéo où l’on voyait une personne se voilant la tête, encerclée par des policiers français qui tentaient difficilement de s’interposer entre elle et la victime. Rachid Nekkaz s’est également filmé dans l’ambulance qui le conduisait à l’hôpital.
Rachid Nekkaz, qui a renoncé à sa nationalité française en 2013, s’est illustré ces dernières années par son agitation politique aussi bien en France qu’en Algérie. Tout récemment, il a tenté, en compagnie du député islamiste Hassan Arribi, de se rendre en Birmanie pour, dit-il, «venir en aide aux Rohingyas». Si le député Arribi, qui jouit d’une immunité diplomatique, a pu se rendre au Bangladesh, Rachid Nekkaz, en revanche, a été contraint de retourner en France après avoir été bloqué en Malaisie.
H. A.
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