Le Brent termine à 60,53 dollars lundi à Londres
Les cours du pétrole consolidaient leurs gains lundi en fin d’échanges européens après avoir bondi vendredi, porté par l’espoir des marchés d’un resserrement de l’offre mondiale. En fin de journée, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en décembre valait 60,53 dollars sur l’Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 9 cents par rapport à la clôture de vendredi.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de «Light Sweet Crude» (WTI) pour la même échéance gagnait 15 cents à 54,05 dollars. Le Brent a atteint dans l’après-midi son plus haut niveau depuis juillet 2015, à 61 dollars, tandis que le WTI s’échangeait pour 54,46 dollars à son plus haut depuis début mars.
«Les marchés discutent encore de la possibilité que l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) étende ses baisses de production. Le marché de l’énergie reste un peu tendu», ce qui explique que les prix hésitent entre hausse et baisse, a jugé un analyste.
L’Organisation a conclu fin 2016 un accord avec d’autres producteurs, parmi lesquels la Russie, pour contenir leurs extractions afin de limiter l’offre de brut sur le marché mondial et ainsi tenter de redresser les prix. Une prolongation de cet accord sera au menu d’une réunion à Vienne fin novembre.
«Les dirigeants saoudiens ne cessent de répéter qu’ils sont en faveur de l’extension, et les Russes semblent aussi d’accord», a souligné un expert. «Les investisseurs sont en tout cas en majorité positionnés en faveur d’une augmentation des cours». «Les rapports sur la production de l’Opep attendus cette semaine devraient soutenir cette hausse dans la mesure où ils devraient montrer que les limites de production ont de nouveau été bien respectées en octobre», ont remarqué des analystes.
«L’Irak y a probablement joué un rôle important en raison du conflit avec les Kurdes qui a perturbé la production dans le nord du pays. Que cette diminution de l’offre ne soit pas volontaire n’aura sans doute pas d’effet dans l’environnement actuel du marché», ont-ils ajouté.
R. E.
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