61% des élèves de 15 ans n’ont pas le niveau en compétence d’analyse
Le directeur général de la pédagogie au ministère de l’Education nationale, Farid Benramdane, a indiqué lundi que 61% des élèves de 15 ans en Algérie n’avaient pas le niveau en compétence d’analyse selon les résultats du Programme international pour le suivi des acquis des élèves (PISA). «61% des élèves de 15 ans n’ont pas le niveau en compétence d’analyse en mathématiques, en sciences et en lecture», a précisé M. Benramdane dans une intervention sur la qualité des apprentissages et les compétences chez les élèves algériens dans le cadre du Programme international pour le suivi des acquis des élèves auquel a participé l’Algérie en 2012 et 2015 et dont les résultats ont été publiés en 2016.
Ce programme international, qui concerne les élèves de 15 ans, vise à mesurer les performances des systèmes éducatifs en évaluant les compétences acquises par les élèves, a souligné le responsable, précisant qu’«il s’agit des compétences dont tout citoyen moyen peut avoir besoin pour réussir dans sa vie quotidienne, à savoir la lecture, les mathématiques et les sciences».
Après avoir indiqué que l’Algérie avait obtenu un score de 360 points contre une moyenne mondiale de 490 points en mathématiques et un score de 376 points contre une moyenne mondiale de 493 points en sciences, M. Benramdane a estimé que «ce n’est pas le classement qui compte à l’heure actuelle, mais la méthode et les moyens d’améliorer le niveau de l’enseignement en Algérie suivant des objectifs nationaux en tenant compte des constantes nationales».
Le directeur de la formation au ministère de l’Education nationale, Kamel Hamadou, a, pour sa part, affirmé que pour améliorer le niveau des élèves «il y a lieu d’élaborer un plan national de formation 2017-2020 au profit de l’ensemble des personnels du secteur de l’éducation». «36 000 enseignants bénéficieront d’une formation dans ce cadre au même titre que les inspecteurs, les proviseurs, les directeurs d’établissements éducatifs, les censeurs, les superviseurs et les travailleurs des services économiques», a-t-il fait savoir, précisant que «la formation se fera à distance ou en présence des concernés au niveau de 28 instituts à travers le territoire national».
R. N.
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