Les autorités sérieusement préoccupées par un jeu mortel sur internet
Par Lina S. – Nous avons appris de sources sûres que les plus hautes autorités du pays prennent très au sérieux la menace que représente une application dénommée «Blue Whale» (baleine bleue) qui pousse ses utilisateurs au suicide. Plusieurs cas ont été signalés parmi les adolescents et leur nombre pourrait augmenter si les parents ne font pas attention à ce danger réel qui pèse sur leurs enfants.
Le ministère des Affaires religieuses a instruit les imams pour consacrer un prêche à ce phénomène. Le ministère de la Communication devra, de son côté, jouer un rôle important dans le lancement d’une campagne à travers les plus grands médias pour sensibiliser l’opinion publique sur ce jeu mortel qu’il est impossible, semble-t-il, de bloquer.
Cette menace s’ajoute à tous les autres dangers véhiculés par les nouvelles technologies de l’information et de la communication. Autant les NTIC ont révolutionné le monde grâce à la diffusion du savoir et à la démocratisation de l’information, autant elles constituent un véritable péril vu son aspect incontrôlable. En effet, les réseaux sociaux se sont peu à peu substitués aux médias classiques, distillant de fausses informations sans que quiconque ne puisse les contrer. Si bien que l’addiction qui s’est emparée de milliards d’utilisateurs à travers le monde a poussé des proches collaborateurs des créateurs de Facebook, Tweeter, Instagram, WhatsApp, etc., à prendre le chemin inverse, dans le but de «désintoxiquer» les accrocs de ces moyens de communication modernes.
Ces nouvelles technologies de l’information et de la communication posent également l’épineux problème de l’atteinte à la vie privée et, plus grave, à l’immixtion dans les choix et les tendances des internautes et à leur manipulation. Il en est ainsi d’une poupée vendue en Europe – il se pourrait qu’elle soit importée en Algérie – qui interagit avec les enfants, mais dont la connectivité permet d’enregistrer les conversations au sein de la famille. Une situation qui pourrait pousser les autorités dans plusieurs pays à interdire leur vente sur leur territoire.
L. S.
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