Union européenne : la consommation de gaz naturel en nette progression
Le gaz naturel a compté pour 23,5% de la consommation d’énergie primaire de l’Union européenne (UE) en 2016. De nombreux analystes indiquent qu’il pourrait jouer «un rôle majeur dans la transition énergétique», notamment dans le secteur électrique, en se substituant au charbon, dont la combustion entraîne des émissions de CO2 deux fois plus importantes et en palliant l’intermittence des sources renouvelables à production variable.
Dans cette étude publiée par le Centre énergie de l’Institut français des relations internationales et répercutée par le site Connaissance des énergies, le gaz naturel pourrait, par ailleurs, «contribuer à la mobilité propre» en se substituant en partie aux produits pétroliers, indique cette étude.
Le gaz naturel véhicule (GNV) se développe actuellement dans les transports routier, fluvial et maritime, sous forme comprimée (GNC) ou liquéfiée (GNL). Ce développement est encouragé par la directive européenne AFI(3) sur les carburants alternatifs, qui préconise, entre autres, de développer idéalement d’ici à 2025 des points d’avitaillement tous les 150 km pour le GNC et tous les 400 km pour le GNL.
Cette étude rappelle que la filière gazière pourrait contribuer au stockage massif des énergies intermittentes grâce au Power-to-gas, procédé qui consiste à produire de l’hydrogène par électrolyse de l’eau (en utilisant les excédents de production électrique sur le réseau), cet hydrogène pouvant être injecté dans les réseaux gaziers, mélangé «en faible teneur» avec le gaz transporté.
La méthanation permet de s’affranchir de cette contrainte de teneur maximal en hydrogène du gaz en transformant l’hydrogène, par combinaison avec du CO2, en méthane de synthèse.
R. E.
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