Déclaration au sujet du député Belmeddah : les précisions du porte-parole du MAE
Par Kamel M. – Le porte-parole et directeur général de la communication, de l’information et de la documentation au ministère des Affaires étrangères, Abdelaziz Benali-Cherif, a indiqué que ses interventions et déclarations «sont faites exclusivement en sa qualité de porte-parole officiel du ministère des Affaires étrangères, sous l’autorité et sur les seules instructions du ministre des Affaires étrangères, chef de la diplomatie». La précision de Benali-Cherif intervient au lendemain de sa réaction à la «campagne calomnieuse et injuste» contre les représentations diplomatiques de l’Algérie en Espagne, suite au décès dans un centre de rétention administrative d’un Algérien en décembre dernier.
Le porte-parole du ministère des Affaires étrangères avait déploré que le député de la communauté nationale à l’étranger, Noureddine Belmeddah, «soit à l’origine» de cette campagne. Une réaction qui, sans doute, a été interprétée comme une attaque personnelle de M. Benali-Cherif contre le député. Le porte-parole remet ainsi les pendules à l’heure en affirmant que ses propos n’engagent pas que sa personne, mais toute l’institution sous la férule du ministre Abdelkader Messahel.
«M. Belmeddah a été à l’origine d’une campagne calomnieuse et injuste contre notre représentation diplomatique à Madrid et notre consulat à Alicante suite au décès, le 29 décembre 2017, dans un centre de rétention administrative à Archidona, du ressortissant algérien Mohammed Bouderbala», avait regretté le ministère des Affaires étrangères par la voie de son porte-parole. «Le député, avait affirmé M. Benali-Cherif, n’a pas attendu le résultat final de l’instruction judiciaire espagnole et encore moins les conclusions de la justice algérienne pour verser dans la surenchère et travestir la réalité de la situation, ignorant, du coup, tous les efforts déployés par notre appareil diplomatique pour la prise en charge de ce dossier».
M. Benali-Cherif a affirmé, en outre, que «s’il est naturel qu’un représentant du peuple se préoccupe des problèmes auxquels ses mandants ou la communauté nationale se trouvent confrontés, il est incompréhensible que sa mission soit réduite, d’une part, à jeter l’anathème sur les institutions de l’Etat, et à parasiter, d’autre part, l’action qu’elles mènent pour défendre et préserver les droits des membres de la communauté nationale à l’étranger».
K. M.