Une contribution de Khider Mesloub – «L’histoire ne se répète pas. Elle bégaie», a dit Karl Marx. Ce postulat ne s’applique pas à la France, où l’histoire semble se répéter en s’articulant autour des mêmes maux !
En ce vingt-quatrième mois du génocide des Palestiniens perpétré par les sionistes israéliens, le monde universitaire français, comme sous le régime de Vichy, s’apprête à témoigner toute sa fidélité, pour ne pas dire sa servilité envers l’occupant sioniste par un énième pèlerinage en Israël, pays colonial où aurait été érigé, selon la doxa occidentale, «la seule démocratie au milieu d’un Orient barbare», comme l’Allemagne nazie martelait être l’unique nation civilisée aryenne au milieu des peuples latins basanés et dégénérés.
Selon le site d’information I24Nwes, une délégation de chercheurs français se rendra en Israël du 7 au 13 novembre 2025 «afin de réaffirmer la solidarité académique et scientifique de la France envers ses partenaires israéliens». «Composée de chercheurs issus de diverses disciplines, la délégation visitera plusieurs universités et instituts de recherche du pays. Au programme : rencontres, séminaires interdisciplinaires et échanges autour de nouvelles collaborations dans les domaines des sciences, des humanités et des technologies», rapporte I24Nwes.
En 1941, en pleine guerre mondiale d’extermination totale, de génocide des juifs et de famine, une délégation d’écrivains français s’octroie un voyage au cœur de l’Allemagne nazie. Cette délégation, invitée par les dignitaires nazis, les ancêtres du régime fasciste israélien actuel, est reçue en grande pompe pour participer à la fondation de l’Association des écrivains européens voulue par Goebbels, association inscrite dans une «Europe Nouvelle» du «Führer», destinée à durer 1 000 ans, comme le proclamait la propagande nazie (de même, actuellement, Israël croit à l’éternité de son existence, alors qu’il est en plein effondrement).
Tandis que toute l’Europe est plongée dans une guerre apocalyptique, comme la Palestine occupée est aujourd’hui en proie à une épouvantable guerre d’extermination, ces crapules écrivains voyagent sans scrupule en Allemagne nazie. Une Allemagne hitlérienne engagée sur plusieurs fronts de guerre totale, à l’exemple du régime d’apartheid israélien qui livre actuellement la guerre à plusieurs pays voisins.
La délégation française, collaborationniste, est composée d’une demi-douzaine d’écrivains partisans du régime hitlérien : Jacques Chardonne, Marcel Jouhandeau, Ramon Fernandez, Robert Brasillach, Pierre Drieu La Rochelle, Abel Bonnard. Cette intelligentsia littéraire française rencontre le ministre de la Propagande nazie Goebbels.
Lors de ce voyage d’automne 1941, les écrivains français participent à des débats intellectuels (ou plutôt des ébats instinctuels tant l’idéologie qui les anime est barbare, elle suinte l’hémoglobine de tous ses porcs, et les mœurs introverties de certains se prêtent davantage à la gymnastique lubrique plutôt qu’à la dissertation stylistique), pendant qu’en France la population subit l’occupation, les arrestations, les déportations, la malnutrition.
Animés d’un antisémitisme viscéral (comme les élites françaises contemporaines sionistes sont imbibées de haine anti-islam enrobé dans une rhétorique anti-islamisme), admirateurs de l’Allemagne nazie, de ses penseurs et de sa puissance économique et militaire (à l’instar des élites françaises sionistes ferventes laudatrices d’Israël, de sa démocratie suprémaciste et génocidaire, et de son «armée la plus morale» du monde : Tsahal), ces écrivains français nazifiés sont persuadés de faire partie de l’élite européenne (comme les élites françaises sionistes s’imaginent, par leur conversion au sionisme, appartenir à la race du peuple élu).
La convocation de l’élite intellectuelle française par le ministre de la Propagande, Goebbels, a pour objectif de fonder son Association littéraire pour concurrencer le Pen Club, une prestigieuse organisation internationale d’écrivains européens qui avait exclu l’Allemagne en 1937. Tout comme la convocation des universitaires français par le régime génocidaire d’Israël a pour dessein «de réaffirmer la solidarité académique et scientifique de la France envers ses partenaires israéliens», des universitaires sionistes bannis par l’ensemble de la communauté académique du monde.
Le point commun de tous ces écrivains européens réunis en octobre 1941 en Allemagne est leur haine viscérale des juifs, comme le point commun des élites françaises sionistes contemporaines est la haine de l’islam, qu’elles déguisent sous le fallacieux combat contre l’islamisme et la détestation des Arabes.
L’un des participants, l’écrivain Chardonne se demandera, après la guerre : «Mais à quoi sert l’intelligence ?» Pour les intellectuels français sionistes contemporains : à rien. Sinon à déverser leur haine et des «arriérés» musulmans, à encenser la démocratie bourgeoise (le cache-sexe de l’impérialisme occidental), à se courber devant le sionisme (idéologie raciste par excellence). Mais jamais à défendre les Français d’en bas, le peuple infortuné.
Presque un siècle plus tard, de nos jours, en pleine guerre d’extermination des Palestiniens, au moment où partout dans le monde, de l’Europe à l’Amérique du Sud, des universités se détournent d’Israël, des universitaires rompent leurs liens avec les institutions académiques israéliennes en soulignant qu’elles sont complices du génocide des Palestiniens de Gaza par l’armée israélienne, une délégation d’universitaires français s’apprête ainsi à se rendre en Israël du 7 au 13 novembre 2025 afin de «réaffirmer la solidarité académique et scientifique de la France envers ses partenaires israéliens».
Pour mémoire, les universités israéliennes sont un élément clé du régime d’apartheid et du suprémacisme juif. Elles apportent un soutien fondamental au système ségrégationniste israélien et, sur le plan scientifique, elles participent à l’évincement et à la négation de la recherche palestinienne. Autrement dit à une politique ethnocidaire, la destruction systématique de la culture du peuple palestinien.
Il est de la plus importance également de rappeler qu’à Gaza, depuis octobre 2023, Israël a détruit toutes les universités palestiniennes. Des décennies de vie universitaire des étudiants palestiniens ont été ainsi pulvérisées par des bombardements aériens ou des destructions ciblées.
Cette guerre contre l’éducation palestinienne, qualifiée de «scolasticide», est au cœur du génocide des Palestiniens par Israël.
Par leur séjour «académique» au cœur du pays génocidaire, ethnocidaire et scolasticidaire, Israël, ces universitaires français se rendent complices des criminels de guerre israéliens.
Stephanie Adam, porte-parole de la Campagne palestinienne pour le boycott académique et culturel d’Israël (PACBI), a rappelé que les institutions académiques israéliennes sont complices du «régime pratiqué par Israël depuis des décennies : occupation militaire, apartheid associé au colonialisme de substitution, et maintenant génocide», ajoutant que les universités ont «l’obligation morale et juridique de mettre fin à leurs liens avec les universités israéliennes complices».
Pour sa part, John Barry, professeur de politiques de l’économie verte à l’Université Queens de Belfast, a déclaré : «Nous, en tant qu’universitaires, ne voulons pas être complices d’un génocide ou de violations massives des droits de l’homme, car la coopération avec les institutions académiques israéliennes rend les universités européennes complices de ces crimes».
De son côté, l’anthropologue israélienne Maya Wind écrit : «Les universités israéliennes continuent non seulement à participer activement à la violence de l’Etat israélien contre les Palestiniens, mais aussi à contribuer par leurs ressources, leurs recherches et leurs études, à maintenir, défendre et justifier cette oppression». Selon cette universitaire israélienne, toutes les universités et institutions académiques travaillent en étroite collaboration avec l’armée (Tsahal) et le service de sécurité israélien (Shin Bet).
Sans surprise, alors que des milliers d’universitaires européens appellent, depuis des mois, à ne plus financer les projets de recherche israéliens, ne plus coopérer avec les institutions académiques israéliennes, en France, les universitaires se tiennent à l’écart de ce mouvement de boycott. Ils observent un silence assourdissant. Pour ne pas dire une complicité implicite.
Mieux : certains d’entre eux n’hésitent pas, à l’instar des écrivains français collaborateurs du régime nazi partis en 1941 en voyage culturel en Allemagne, à se rendre au pays des génocideurs des Palestiniens, Israël pour «réaffirmer la solidarité académique et scientifique de la France envers ses partenaires israéliens».
Ces universitaires français ont sacrifié leur dignité en devenant les larbins d’Israël suprémaciste, les rabbins de la science militarisée génocidaire.
«Science sans conscience n’est que ruine de l’âme», a dit Rabelais. Ces universitaires français ont souillé la science par leur compromission avec l’Etat militariste et génocidaire d’Israël, et vendu leur âme au diable sioniste.
K. M.
Une entité sioniste génocidaire ! C’est tout un monde qui s’effondre pour ces universitaires idéologisés à l’extrême droite. Enfants de collabos ou enfants de kapos. Une chose est sûre, des enfants de salauds !
Ces néo-collabos, c’est tous des fils et des filles de Pétain !
Bonjour,
la France n’a pas d’histoire collabo, par tous ses dirigeants, depuis son existence! Elle est un Tel aviv. Les universiatires français ont toujours été des collabo avec les juifs sioniste. La majeure partie des président d’université, de partis politique sont des juifs. Macron reconnaît un état palestinien tout en envoyant le jour même des armes aux juifs sioinistes qui génocident. La France n’existe pas en tant qu’état libre puisque’elle a eu sa libération, par les états-unis, la grande bretagne et les algériens volontaires pour obtenir sleu indépendance. La suite a été le génocide à guelma, Setif et Kherata. Pour sauver la France? Chassez tous les juifs sionistes de tous les domaines et rendre le pays aux français qui eux aiment le peuple palestinien.
Primo, la phrase : «L’histoire ne se répète pas. Elle bégaie» n’a jamais, jusqu’à preuve de la présentation d’une référence, été prononcée par Marx.
Secundo, le « monde universitaire » est vaste et est traversé par des courants pro-sionistes et des courants pro-palestiniens.
Tertio, les universitaires visé par K. M., sont des défenseurs du Grand Capital et ne font que défendre sa base avancée au Moyen-Orient.
Moralité de l’histoire : occupons nous de notre « jardin » en neutralisant les chevaux de Troie (la vermine islamiste, en particulier) des puissances impérialo-sioniste, et nous aurons fait œuvre utile.
Wa el fahem yefhem.
Chapeau bas à mR Mesloub pour ce travail sur l histoire qui se « répète » et qui semble coller à la Société française comme une moule à la baleine ….
Effectivement pour ceux qui observe les Bals de Suzette de ce Pays , hormis la Séquence « Gaullienne » qui lui a valu de flirter avec l Affirmation d une Nation souveraine et avec la Grandeur d un Pays maître de son Destin , il est flagrant que la Doctrine Collaborationniste avec le NAZISIONISME ( il est toujours utile de rappeler que le Sionisme a été la Matrice du Nazisme ) est une « Folitude » , le « Péché mignon » des Minus incultes franchouillards . Il faut dire aussi qu ils ont été aidés en cela par les Sayanims déjà dans la Anne’s 1920 et plus tard jusqu à ce jour .