La taupe du FIS dissous à l’APN Hassan Aribi : «Les laïcs sont des chiens !»
Par Karim B. – Le député membre de la secte des Frères musulmans égyptiens Hassan Aribi a proféré de nouvelles insultes, dans une attaque au vitriol, contre le ministre de la Culture. Ce résidu du FIS membre de l’APN s’en est pris à Azzedine Mihoubi pour s’être opposé à la demande farfelue d’une députée islamiste de retirer la statue d’Aïn El-Fouara à Sétif au lieu de la restaurer.
Dans une réaction enragée postée sur sa page Facebook – un député n’est-il pas tenu par l’obligation de réserve ? –, il a accusé l’«employé de l’homme des sales besognes» – allusion à Ahmed Ouyahia – de «chercher à plaire à un de ces chiens laïcs ou à quelque francophile influent qui le maintiendrait à son poste». Et de menacer : «Je ne m’adresserai pas à toi, le petit employé, mais à celui qui t’a désigné (Ouyahia, ndlr) et je lui dis qu’avec la volonté de Dieu, tes jours, toi et ton haut fonctionnaire, sont comptés.»
D’aucuns s’interrogent sur le silence de l’Etat face aux agissements troubles de cet activiste qui s’adonne impunément à un jeu aussi pervers que dangereux depuis un certain temps. Hassan Aribi a très vite dévoilé son vrai visage de militant à la solde de l’Internationale islamiste qui a toujours milité pour le triomphe du fascisme intégriste en Algérie.
Finira-t-on enfin par remettre à sa place cet incoercible affidé des Frères musulmans qu’il aurait fallu interpeller, pas seulement sur l’affaire des retraités de l’armée qu’il a tenté d’instrumentaliser pour provoquer des troubles, mais aussi sur ses voyages récurrents et suspects chez Erdogan et son entrisme actif au sein même du Parlement où il trouve toujours le moyen de se faire déléguer pour représenter l’Algérie dans des rencontres officielles, comme cela a été le cas il y a quelques semaines en Iran, où ce chantre de l’islamisme s’est permis même d’exposer la vision de l’Algérie sur le terrorisme ?
Les lois existent. Il suffit de les appliquer.
K. B.
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