Des associations basées en France ont condamné jeudi l’acte de profanation commis il y a quelques jours à Lyon contre une plaque commémorative dédiée aux massacres du 17 Octobre 1961 à Paris et rendant hommage aux victimes de cette tragédie.
Les associations Moudaf (Mouvement dynamique des Algériens en France), Devoir de mémoire et réconciliation, Givors Mémoire, le Centre des cultures arabes et Méditerranéennes et Dar El Djazair Bil Mahjar ont exprimé, dans un communiqué conjoint, «leur indignation et leur profonde condamnation à la suite de la profanation de la plaque commémorative du 17 Octobre 1961 à Lyon, érigée en hommage aux victimes de cette tragédie historique».
Elles ont dénoncé «sans équivoque» cette profanation qui constitue «une atteinte grave à la Mémoire, à la République et aux valeurs du vivre-ensemble», estimant que la plaque commémorative du 17 Octobre 1961 «incarne une mémoire républicaine, juste et universelle, symbole du respect dû aux victimes et de la réconciliation entre les peuples».
Elles ont salué, en outre, la «réaction immédiate» du maire de Lyon, Grégory Doucet, qui a annoncé le dépôt d’une plainte, tout en exprimant «pleinement» leur soutien à cette décision et appelant à ce que la justice agisse avec «célérité et fermeté» afin que les auteurs de cet acte «soient identifiés, poursuivis et sanctionnés avec exemplarité».
«Face à ces attaques antirépublicaines et négationnistes, nous lançons un appel solennel à l’unité et à la vigilance collective. Plus que jamais, nous devons rester unis, dignes et déterminés à défendre notre Histoire commune, nos valeurs républicaines et à protéger les lieux de mémoire contre toute tentative de division ou de haine», ont souligné les signataires du communiqué.
R. I.




Il est déplorable que les français islamophobes et racistes, ainsi que les extrémistes de droites algérophobes, n’aient jamais condamné les actes criminels et le vandalisme des sites algériens ou encore les attaques fréquentes contre la nation algérienne et ses institutions. En france, tout propos défavorable aux Juifs est perçu comme antisémite, ce qui déclenche une réaction nationale pour le dénoncer, le sanctionner et punir sévèrement celui qui l’a formulé. C’est une caractéristique de la culture française: l’assujettissement aux Juifs, mais pas aux Algériens.
On n’aborde ni les couleurs ni les traditions. On dit fréquemment que le français a une perspective un peu à l’envers, comparable à un pou qui marche sur sa tête!
Les plaques commémoratives en france ne servent pas à grand chose puisque l’esprit colonial est toujours vivace. Que l’on rende plutôt hommage aux victimes des crimes coloniaux en Algérie.
Allah yarham chouhada.
Bonjour, c’est le Collectif des Algériens de France qui a organisé le dévoilement de la stele du 17octobre 1961 et qui a oeuvre pendant 24 ans pour sa réalisation .c’est également nous le Collectif des Algériens de France 🇩🇿 🇨🇵 qui avons organisé la manifestation hier sur la place Gabriel Péri a lyon 3 ème.avec Mme Tomic Adjointe au Maire de lyon , et les différents partis politiques et associations Avec photos et vidéos a l’appui. Aucune des associations que vius avez cité n’y a participé c’est également le Collectif des Algériens de qui se portent partie civile sur la plainte du maire de Lyon. Je suis désolé votre article de presse est complètement faux et je vous invite a rétablir la vérité sur toutes les informations. Cordialement Abdelaziz Boumediene pour le Collectif des Algériens de France 🇩🇿 🇨🇵.
Il faut le rappeler avec force, c’est grâce à Monsieur Abdelaziz Boumediene, président du Collectif des Algériens de France, que cet exploit historique a été rendu possible.
Pendant plus de 25 ans, il s’est battu sans relâche pour que la stèle commémorative du massacre du 17 octobre 1961 voie enfin le jour à Lyon, capitale de la Résistance.
Cette stèle représente le début d’une vérité, un symbole contre l’oubli et la négation voulus par certaines politiques françaises.
Et pourtant, à peine quatre jours après son inauguration, elle a été profanée, une atteinte grave à la mémoire des victimes et à la dignité collective.
Mais, une fois encore, c’est Monsieur Abdelaziz Boumediene qui s’est levé, lançant un appel à la mobilisation pour dire STOP à cette profanation, en présence du Collectif des Algériens de France et des élus de la République, ce jeudi 23 octobre, à Lyon.
✊ On semble souvent oublier que sans son courage, sa détermination et sa fidélité à la mémoire des siens, cet hommage n’aurait jamais vu le jour.
Il faut rendre à César ce qui est à César !
C’est grâce à lui que cette reconnaissance historique a enfin trouvé sa place sur le sol français.
Le Collectif des Algériens de France continuera d’œuvrer pour que plus jamais cela ne se reproduise, et pour que la mémoire soit rendue par une restitution juridique des coupables.
✍️ Lin
Ne vous inquiétez pas, nous ne sommes pas dupes. Nous savons faire la part des choses. Chaque chose à sa place et chaque place à sa chose. Les roulettes de l’histoire ne se feront pas rouler. L’erreur étant destinée à disparaître vous avez donc raison de corriger …
Vivre dans une ville où on n’aime pas l’Algérie, c’est difficile à vivre quotidiennement.
Je les plains. Quand ce sont des plaques commémoratives israéliennes ou américaines c’est subliminé à la puissance 1000.
Derrière cette profanation, ce sont les gens du RN.
Le 17 octobre 1961, Paris s’est mué en un charnier colonial. Plus de 300 Algériens, des pères de famille, des ouvriers, des militants pacifiques réclamant l’indépendance, ont été massacrés par la police française. Cinquante d’entre eux, exécutés à même le sol dans la cour de la préfecture de police, jetés comme des déchets dans la Seine ou criblés de balles. Un crime d’État, nié pendant des décennies, reconnu tardivement par François Hollande en 2012. Une plaie ouverte dans l’histoire de France, un symbole de la barbarie impérialiste.
À Lyon, cette mémoire a reçu un hommage tardif mais nécessaire : le 17 octobre 2025, une plaque commémorative a été dévoilée place Gabriel-Péri, dans le 3e arrondissement. Un geste de dignité, pour que les victimes ne sombrent pas dans l’oubli. Mais quatre jours plus tard, dans la nuit du 21 au 22 octobre, des ombres lâches ont frappé. Le groupuscule d’ultra-droite Héritage Lyon a recouvert la plaque d’une autre, cynique et empoisonnée . En instrumentalisant un drame pour cracher leur haine raciale, ces nationalistes » français » jettent l’opprobre sur toute la communauté algérienne, paresseusement amalgamant un crime isolé à des décennies de persécutions collectives.
Héritage Lyon ? Un ramassis de fantômes du passé, se drapant dans un patriotisme frelaté à la sauce Jeanne d’Arc – mais sans l’honneur. Ils agissent de nuit, masqués comme des rats, jamais appréhendés. Étrange, n’est-ce pas ? Ou plutôt, prévisible, quand on sait que dans les rangs de la police française pullulent des groupuscules toxiques, des cellules occultes où l’extrême droite mijote ses poisons. Des flics complices, qui protègent ces vandales, les exfiltrent en voitures banalisées quand une patrouille « amie » les croise. Une impunité qui pue le complot, qui transforme la République en repaire de miliciens. Ces « francouillons » – ces faux Français aux accents de kapos – perpétuent la tradition des lâches , mais contre les « indésirables » d’aujourd’hui : les Arabes, les Algériens, les immigrés qui rappellent les crimes de leurs aïeux.
Leur nationalisme ? Une farce grotesque, un mélange contre-nature d’idéaux catholique dévoyés et de xénophobie viscérale. Grégory Doucet, maire de Lyon, a raison de dénoncer cette « opération abjecte » et de porter plainte. Le collectif MOUDAF et les associations algériennes hurlent leur indignation, qualifiant l’acte d' »attaque contre la mémoire collective ».
Mais une plainte ne suffit pas. Il faut traquer ces vermines, dissoudre Héritage Lyon et ses clones, purger les polices de leurs poisons fascisants. Le 17 octobre 1961 n’est pas négociable : c’est la France coloniale qui agonise là, sous les balles et les eaux froides. À Héritage Lyon et leurs maîtres chanteurs : rentrez dans vos trous, vos nuits ne vous sauveront pas éternellement. La mémoire des martyrs algériens, elle, brille plus fort que vos graffitis pourris. Et elle vous enterrera.