La compétition officielle des longs-métrages de fiction et documentaires a été lancée, vendredi soir à Oran, capitale de l’Ouest algérien, dans le cadre de la 13e édition du Festival international du film arabe d’Oran, en présence de nombreux amateurs du septième art.
Dans ce contexte, le public a pu découvrir quatre œuvres cinématographiques : «El Kantara» et «Al Moustaamara» dans la catégorie des longs-métrages de fiction, ainsi que «Madaniaaao» et «La couleur du phosphate» dans celle des documentaires de long métrage, sous la supervision de deux jurys distincts composés de figures arabes reconnues du cinéma.
La compétition des longs-métrages de fiction a débuté avec la projection du film «El Kantara» du réalisateur tunisien Walid Mattar, une coproduction internationale. Ce film raconte les péripéties du jeune réalisateur Fouad, qui, accompagné de deux jeunes femmes, tourne un clip musical mais les événements prennent un tournant inattendu qui bouleverse complètement leur vie.
Le second film, «Al Moustaamara» (La Colonie), du réalisateur et producteur égyptien Mohamed Rachad, également coproduit, raconte l’histoire de deux frères qui, après la mort de leur père dans un accident de travail, se voient proposer par la direction de l’usine une indemnisation en échange de l’abandon de toute poursuite judiciaire. En travaillant, ils commencent à douter du caractère accidentel de la mort de leur père.
Dans la catégorie des documentaires longs, projetés à la salle Cinémathèque, la compétition a été inaugurée par «Madaniaaao», du réalisateur soudanais Mohamed Sobhi. Ce documentaire retrace le parcours de trois jeunes Soudanais à l’aune des bouleversements que traverse leur pays.
Le second documentaire, «La couleur du phosphate», du réalisateur tunisien Ridha Tlili, met en lumière le quotidien difficile d’un ouvrier minier qui reste debout face à la dureté de la vie.
A rappeler que 34 films sont en lice pour la compétition officielle sur un total d’environ 63 films projetés dans le cadre de la 13e édition du Festival international du film arabe d’Oran, qui se poursuit jusqu’au 5 novembre prochain. L’événement est organisé par le commissariat du festival, placé sous le patronage du ministère de la Culture et des Arts, avec le soutien de la wilaya d’Oran et la contribution de plusieurs partenaires.
R. C.




Dans l’art cinématographique, on réalise des films de fiction ou de documentaire. Les deux genres, fiction ou documentaire, »obéissent » ou utilisent le langage du cinéma appelé moins pompeusement d’écriture cinématographique. Fiction ou documentaire, la durée des films se mesurent à l’aide de mètres de pellicule utilisée. Long ou court métrage n’ont rien à voir avec le genre fiction ou documentaire. C’est la conjugaison des différents talents, scénariste, réalisateur,techniciens, photo, son, montage, comédiens etc qui accouchent d’une œuvre appelée art du cinématographe selon Robert Bresson.
Dans les festivals, fiction et documentaire concourent et rivalisent sur un même pied d’égalité et le festival de Cannes a décerné la palme d’or à des films documentaires qui savent conjuguer image et son en respectant la grammaire de cet art. Alors pitié messieurs/dames, responsables des festivals en Algérie, le long et court métrage ne définit ni le genre ni la qualité d’une œuvre. De plus, de nos jours la pellicule, hélas se raréfie détrôné par les fichiers du numérique. Dans votre catalogue distribué aux journalistes nommez les films par leur genre et oubliez le métrage.
C’est où exactement ?je me trouve actuellement à oran et je n’en ai entendu parler nulle part , même pas un flyer,pas de panneaux publicitaires
Encore des dépenses inutiles pour organiser un festival international de films arabes. Et oui la mentalité arabobaathiste s’est profondément enracinée c’est très difficile de s’en débarrasser.