Prévisions socioéconomiques : Ouyahia annonce une année 2018 meilleure que la précédente
Le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, a affirmé que les prévisions annoncent une année 2018 «sans aucun doute meilleure» sur les plans économique et social que l’année précédente, rapporte l’agence de presse officielle APS.
S’exprimant lors d’une conférence de presse consacrée à la présentation du bilan du gouvernement, Ouyahia a indiqué que «l’année 2018 sera sans aucun doute meilleure que l’année précédente pour plusieurs raisons, à commencer par l’augmentation, par l’Etat, du volume des budgets, ainsi que la dynamique que connaissent l’économie et l’investissement depuis le deuxième semestre de 2017 et les premiers mois de l’année en cours». Parmi ces raisons qui augurent d’une année 2018 «meilleure», le Premier ministre a cité également l’importance des pluies enregistrées, permettant ainsi de prévoir un bon exercice agricole.
Selon lui, l’assainissement par l’Etat de ses dettes à l’égard des entreprises économiques nationales, en consentant une enveloppe financière de plus de 700 milliards de dinars figure aussi parmi les facteurs permettant une amélioration des résultats de cette année, outre la levée du gel pour la réalisation de plus 1 500 projets d’un coût global de 260 milliards de dinars dans les secteurs de l’éducation, la santé, l’enseignement supérieur et les ressources en eau.
S’agissant des investissements, le Premier ministre a fait savoir que l’Agence nationale de développement des investissements (Andi) avait enregistré en 2017 et durant les premiers mois de l’année en cours quelque 5 000 nouveaux projets d’investissement. Il a cité certains grands projets dans lesquels l’Etat a joué un rôle prépondérant, à l’image du complexe sidérurgique d’El Hadjar qui connaît un plan de relance, ainsi qu’un partenariat avec un groupe émirati. Ouyahia a également évoqué les efforts pour le doublement de la production de phosphate dans la wilaya de Tébessa, avec l’association de quatre entreprises. Il s’agit là d’un projet de partenariat qui est sur «le seuil du démarrage et coutera 6 milliards dollars».
Le Premier ministre a, par ailleurs, souligné que les mesures de limitation de l’importation prises par l’Etat et mises en vigueur depuis janvier dernier offrent davantage de marchés aux opérateurs locaux.
R. N.
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