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Dette des pays en développement : Tebboune réitère son appel pour sa prise en charge  

Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a réitéré, samedi, son appel à une prise en charge urgente de la question de la dette des pays en développement et des pays les plus pauvres, à travers une approche prévoyant l’effacement partiel de cette dette ou sa conversion en investissements directs et rentables.

Dans une allocution prononcée en son nom par le Premier ministre, Sifi Ghrieb, lors des travaux du Sommet du G20 qui se tient à Johannesburg, le président de la République a souligné la nécessité de prendre en charge de toute urgence la question de la dette et du service de la dette pesant sur les pays en développement et les pays les plus pauvres, en adoptant une approche prévoyant l’effacement partiel de cette dette ou sa conversion en investissements directs et rentables dans ces pays.

Le président de la République a également affirmé que l’Algérie «joint sa voix aux voix internationales plaidant pour la réforme des organisations financières internationales, dans le cadre d’une approche de bonne gouvernance économique et financière, à travers la révision des mécanismes décisionnels, afin de garantir une représentation juste, équitable et transparente des pays en développement et du continent africain au sein des organes de gouvernance de ces institutions».

R. N.

9 Commentaires

  1. Le président Houari Boumediene avait averti les occidentaux lors d’un discours mémorable au nom du mouvement des pays non alignés à l’ONU que l’ils n’accepteront pas un ordre économique mondiale plus juste ils seront envahi dans l’avenir par des vagues incontrôlables de d’hommes et de femmes affamés contre lesquels vous ne pourrez rien faire pour les arrêter.
    Nous vivons actuellement sa prophétie.

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  2. Tenir les pays par l’endettement c’est une stratégie européenne ?

    Le pays surendetté paie sans arrêt des intérêts colossaux et ne rembourse jamais le capital emprunté.

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  3. C’est un message important qu’il aurait du délivrer lui même à Johannesburg. Le G20 n’est pas le G50 ou le G100. C’est un sommet restraint et l’invitation d’y participer est un grand honneur pour l’Algérie. Le président aurait du s’y rendre lui même au lieu d’en faire une occasion manquée.

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  4. L’Algérie se trouve, au jour d’aujourd’hui, confronter à la seule guerre qui mérite adhésion et que la situation rend nécessaire : Endiguer le système étatique tout à la fois bureaucratique et une incapacité à définir des objectifs sur le temps long qui demeurent parmi les principaux maux de la gouvernance actuelle.

    Avec la boussole de l’intérêt général, le Président de la république doit garder son énergie précieusement et l’utiliser pour le bien de notre pays : Désensabler l’Algérie et la mettre à la taille des géants qui cornaquent ce monde de globalisation politiquement dangereux et économiquement injuste.

    Fraternellement lhadi
    ([email protected])

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  5. Décidément nous n’apprendront jamais de nos erreurs !
    On s’est mis à dos plusieurs grandes puissances et partenaires stratégiques pour défendre les intérêts des pays subsahariens ; le retours est très mauvais , irrespectueux et insultant pour notre pays. Le Mali et le Niger en sont les meilleurs exemples : on est quasiment en etat de guerre avec la France pour nous être opposés à ses intérêts aux Sahel puis on s’est dangereusement brouillés avec la Russie pour un foireux principe : »on ne veux pas de milices à nos frontières  » . L’Algerie doit changer radicalement de fusil d’épaule par rapport à l’Afrique subsaharienne : faciliter la tâche à toutes les puissances qui veulent les piller et les asservir ; c’est tout ce qu’ils méritent sans le moindre etat d’âme. Pour ceux qui penseraient à tort que nous exposerons à leur invasion , fuyant la faim et la misère, je dis nous n’avons qu’à doubler le budget de notre armée , blinder les frontières et arrêter (…) tout salopard qui tenterait de rentrer chez nous. Ils nous vouent tous , peuples et dirigeants, une haine incurable en contrepartie de le bien que l’Algerie leur fait depuis 70 ans.

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  6. Les pays endettés devraient commencer à mettre des gens honnêtes là où il faut, mettre fin à la bureaucratie, à la corruption, aux favoritismes, former des gens compétents dans tous les domaines en sollicitant la collaboration de la matière grise de leurs diasporas. Sinon il y aura toujours de l’endettement, de l’évasion fiscale, sortie frauduleuse de grosses sommes en devise. N’attendez pas que les riches vous effacent vos dettes. Ce sont vous qui les avez sollicité pour vous endetter.

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  7. « Dette des pays en développement : Tebboune réitère son appel pour sa prise en charge » titre R. N..

    L’Algérie n’étant pas une grande puissance, je pense que Tebboune devrait, d’abord et avant tout, s’occuper de l’Algérie et de son développement tout azimut (…)

    * Question à un doro: qu’a gagné l’Algérie en effaçant la dette de plusieurs régimes africains, à part leur crasse ingratitude?

    PS: je pense qu’avant de parler de dettes des pays africains, analysons, d’abord, le degré de corruption des élites africaines.

    Wa el fahem yefhem

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  8. Les 3 priorités que je recommande à l’🇩🇿:
    1/ Algeria First
    2/ Algeria First
    3/ Algeria First.

    L’erreur a ne plus commettre, faire des abondons de dettes sans contreparties économiques (participions dans les capitaux de banques, d’entreprises, contreparties d’achats en 🇩🇿,…).

    Donnant donnant, win win, ….plus d’amitiés stériles mais basées sur des intérêts réciproques)

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