Par Farida O. – Dans son message commémorant le 65e anniversaire des manifestations du 11 Décembre 1960, le président Abdelmadjid Tebboune a livré une lecture politique du moment présent en invoquant l’unité, la mémoire et la vigilance du peuple algérien. Le chef de l’Etat a présenté cette date historique non seulement comme un jalon de la lutte de libération, mais aussi comme un prisme pour comprendre la position actuelle du pays dans un contexte régional et international mouvant.
Le président a rappelé que l’identité algérienne, forgée au fil d’une histoire longue et marquée par la résistance, continue à constituer un socle de cohésion. Selon lui, cette identité plurielle et enracinée permet au peuple de maintenir une forme de lucidité politique face aux pressions extérieures et aux tentatives d’embrouiller le projet national. Ce discours s’inscrit dans une continuité où la référence au passé révolutionnaire sert à mobiliser autour des enjeux contemporains, qu’ils relèvent de la souveraineté, de la stabilité ou du développement.
En évoquant les périodes difficiles qu’a connues le pays – des années de guerre de Libération aux années de tragédie nationale – Tebboune établit un lien direct entre la capacité résiliente du peuple et ses aspirations actuelles. Il met en avant une jeunesse en quête d’un avenir à la hauteur de ses ambitions, et une Algérie appelée à valoriser ses compétences internes comme vecteur de transformation socio-économique réelle. Le message insiste sur l’idée que le développement durable et la consolidation de la place de l’Algérie à l’extérieur dépendent de la mobilisation nationale autour de ces ressources humaines.
Réaffirmant la centralité de l’héritage révolutionnaire, le président décrit cet héritage comme un repère durable permettant de décrypter les guerres d’intérêts et les propagandes mercenaires. Cette mise en garde traduit une volonté politique de rappeler que la cohésion nationale repose également sur la capacité collective à identifier et contrer toute tentative de déstabilisation, qu’elle soit informationnelle, diplomatique ou économique.
Le rappel de la portée des manifestations du 11 Décembre 1960, démonstration populaire d’adhésion totale aux objectifs du 1er Novembre 1954, sert dans ce cadre de rappel historique. Le peuple, affirme Tebboune, a toujours su se mobiliser dans les moments charnières. L’exemple de cette mobilisation sert de référence pour appeler à une continuité dans l’effort national, notamment sur le plan économique et social, où le président estime que des progrès doivent encore être consolidés.
En conclusion, Tebboune inscrit son message dans une perspective de fidélité à la mémoire des martyrs, tout en projetant un avenir proche où l’Algérie atteindra les objectifs fixés grâce à l’unité et à la vigilance du peuple.
F. O.



Nous sommes en 2026
Avec 90% d Algeriens qui n ont pas connu la guerre
La mémoire est importante
Mais les défis sont ailleurs
@Malek. Nous sommes encore en 2025 selon le calendrier julien. Et le 20 jumada al akhira 1447 du calendrier hégirien si ça vous intéresse. Êtes vous un de ses « sans repères »? Un de ses faussaires de l’Histoire qui n’a pas de face …
Le citoyen algérien que je suis est sensible à la lucidité comme à l’inquiétude qui s’imposent toujours avec la force de l’évidence.
Aujourd’hui, je ne fais que formuler d’une manière générale ce que chacun des algériens, dans les différentes parties de l’Algérie, est en situation de constater : le retard dans le développement qui se révèle dans toute sa puissance.
L’histoire récente nous a enseigné que le pays a besoin des réformes profondes qui accordent une place déterminante à l’initiative individuelle condition sine qua non pour mettre un terme à la maladie du siècle propagée dans le pays, c’est-à-dire la stagflation (croissance productive nulle, accompagnée d’une forte inflation et d’un taux de chômage élevé).
La situation exige une obligation ardente de faire la guerre à tous les maux inhérents au sous développement ; elle nécessite de mettre en action une pensée tournée vers l’édification d’un Etat fort, d’une république qui prospère sur le plan économique et qui est juste sur le plan social, d’une Algérie puissante libérée des entraves politiques inhérents à un système d’un autre âge et qui dispose d’une voix propre sur le plan international.
En ce sens, il importe de tout sacrifier aux règles qui nous mettraient d’accord dans l’avenir si nous pouvons réussir à assurer le triomphe de l’Algérie.
L’esprit de novembre, qui anime le patriote que je suis, est la force motrice des algériens qui veulent bâtir une Algérie meilleure qu’elle ne l’est aujourd’hui.
Fraternellement lhadi
([email protected])
on est jamais asse vigilant et prudent ,ne dormez que d un œil a la fois les hostiles sont plus nombres et de tout bord qu’on le croit
Le *Moudjahid*, dans son numéro 18, titrait pour cet événement : « Le second souffle de la Révolution ». Un intitulé qui rappelle que la mémoire nationale n’est pas un ornement, mais une exigence. Pour beaucoup d’Algériens, notamment en France, les séquelles de la mémoire coloniale demeurent tangibles, parfois même brutales. D’où l’impératif catégorique : ne pas oublier, ne jamais oublier, jusqu’à ce que chaque Algérien vive, pense et respire avec l’héritage de la Guerre de Libération.
Ce que le peuple algérien a accompli fut colossal. Un élan national total, ininterrompu, qui a porté la Révolution jusqu’à son aboutissement. Le jour de la Libération, hommes et femmes envahirent les rues trois jours durant, dans une liesse qui traduisait la reconquête de leur dignité. Puis, sans délai, le pays se remit au travail, conscient que l’indépendance n’est pas un trophée mais une responsabilité.
Le chemin parcouru en témoigne encore aujourd’hui, malgré la parenthèse sombre provoquée par des groupuscules fanatisés, nihilistes et hostiles à la nation. Leur dérive barbare a dû être écrasée pour préserver la cohésion et la survie de la patrie.
VIVE L’ALGÉRIE.
La fidélité à la mémoire de nos martyrs nous oblige à demeurer vigilant face aux menaces et aux tentatives de déstabilisation de notre pays. C’est un devoir qui nous incombe.