Une cellule de Daech qui planifiait un attentat à Constantine démantelée
Par R. Mahmoudi – La brigade antiterroriste de la Sûreté d’Alger a déjoué un attentat planifié par «une cellule dormante» agissant pour le compte de Daech, et composée de trois éléments qui étaient en contact avec l’émir de cette organisation terroriste, M. Fares, alias Abou Doujana Al-Bettar, à travers les réseaux sociaux, rapporte le quotidien Ennahar, dans son édition de mardi.
Ce groupe, financé par des personnes de nationalités algérienne, qatarie et française, se préparait à perpétrer des attentats-suicide dans l’Est algérien. Une partie de ce plan a déjà été exécutée, avec l’attaque menée contre le siège de la Sûreté urbaine de Bab El-Kantra, à Constantine, et l’assassinat d’un policier dans la même ville. Une autre action programmée devait prendre pour cible la cité des officiers.
Ce plan a été déjoué grâce à la surveillance de quelque 70 comptes Facebook et sur l’application Telegramm, qui a conduit, en octobre 2017, au premier suspect qui a immédiatement avoué avoir des contacts avec un terroriste et fait lui-même l’apologie du terrorisme.
L’enquête a ensuite abouti, ajoute la source, à l’arrestation d’un agent de soutien dit Abou El-Kaakaa, un natif de Tripoli et résidant à Constantine. C’est ce dernier qui a révélé l’existence d’un réseau téléguidé par Deach en Algérie. Celui-ci est constitué, notamment, du nommé Abdallah Staïfi, qui était en rivalité avec le terroriste nommé Abou Abdallah El-Djazaïri qui œuvrait pour la mise en place d’une cellule terroriste activant pour le compte de la sarriya «El-Ghoraba», se réclamant de la katiba «Djound El-Khilafa» affiliée à Daech. C’est aussi lui qui assurait le financement qui lui provenait de l’émir Abou Doujana Al-Bettar, par l’intermédiaire de trois personnes de nationalités algérienne, qatarie et française.
Selon le journal Ennahar, une somme de 6 milliards de centimes a été mise à la disposition de la cellule terroriste pour mener l’attaque programmée contre la cité des officiers à Constantine. Mais cette attaque n’a pu être exécutée, faute de produits nécessaires pour la fabrication des explosifs.
R. M.
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