Un autre groupe politique lance une pétition de solidarité avec Ali-Yahia Abdennour
Une deuxième pétition de solidarité avec l’avocat Ali-Yahia Abdennour vient d’être lancée par un collectif parrainé par la moudjahida Djamila Bouhired. La pétition est signée par plusieurs personnalités politiques de l’opposition, des anciens moudjahidine, des journalistes et des acteurs de la société civile.
Parmi les premiers signataires, on trouve l’historien Mohamed Harbi, l’ex-secrétaire général du PAGS Sadek Hadjeres, l’avocat Mokrane Aït-Larbi, les sociologues Lahouari Addi et Nacer Djabi, l’écrivain Boualem Sansal, l’ex-chef du RCD, Saïd Sadi, et le chef du MAK, Ferhat Mehenni, présenté ici comme un «militant des droits de l’Homme et auteur». D’autres noms connus figurent sur cette liste ouverte, à l’image du journaliste Chawki Amari, Malika Matoub, Saïd Khelil, Rachid Halet et Djamel Zenati, trois anciens cadres dirigeants du FFS. Alors qu’on note l’absence totale des actuels responsables de ce parti.
Les signataires dénoncent des «manipulateurs de l’ombre» qui «n’ont pas hésité à recourir à des procédés indignes et mesquins en représailles contre ses positions tranchées». Prenant la défense de l’avocat, les pétitionnaires estiment qu’«au-delà de ce cas particulier, le scandale révèle une fois encore des pratiques occultes qui défient le droit et la morale : l’impunité pour les délinquants du sérail dont les frasques ne cessent de défrayer la chronique, et le harcèlement contre les citoyens intègres qui militent pour l’Etat de droit, le respect des droits de l’Homme et la promotion des libertés du citoyen».
Les signataires de la pétition exigent qu’Abdennour Ali-Yahia soit «rétabli dans ses droits de citoyen» et appellent à la mobilisation pacifique pour «révéler la situation de tous les biens de l’Etat, notamment les résidences somptueuses acquises au dinar symbolique par les privilégiés du régime pour les restituer au patrimoine national».
Y. B.
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