L’extrême-droite française vole au secours du collectif des «disparus»
Par Kamel M. – Des actions simultanées ont été lancées ces derniers jours par le groupe d’agitateurs algériens, qui ont fait leur, la mission de relayer la propagande anti-algérienne et de mener une campagne rémunérée pour tenter d’implanter le «printemps arabe» en Algérie.
Après le lancement d’une chaîne de télévision par le binôme Hichem Aboud-Anouar Malek, financée par l’Arabie Saoudite et domiciliée à Genève, et l’appel d’un certain nombre d’activistes algériens qui jouent le jeu du Maroc et de la France en dénonçant des «reconduites arbitraires» à la frontière des migrants subsahariens, c’est au tour du collectif des familles des disparus de revenir sur le devant de la scène.
Longtemps drapé sous le couvert de la défense des droits l’Homme et, donc, soutenu par les zélateurs du «qui tue qui», ce collectif s’affiche désormais ostentatoirement aux côtés de l’extrême-droite française qui a décidé de porter son «combat».
Ainsi, l’organe central de Génération identitaire, un groupuscule extrémiste français, reprend un communiqué de cette organisation constituée à partir de Paris, dans lequel il est question de «guerre civile dans les années 1990» en Algérie et de «milliers de disparitions forcées perpétrées par les agents de l’Etat tous corps confondus».
L’extrême-droite nostalgique de l’Algérie française – l’article est signé par un pied-noir aigri –, s’associe au discours de ce collectif et se dit «témoin de l’horreur que peuvent inspirer les différents gouvernements de l’Algérie». «Nous sommes les témoins de toutes ces monstruosités et vous en avez été également les victimes lors des événements des années 1990», écrit l’auteur qui fait un parallèle – judicieux, du reste – entre le combat de l’ALN pour l’indépendance du pays et la lutte de l’ANP contre le terrorisme islamiste.
L’extrême-droite confirme, à travers cet article haineux, la collusion entre toutes ces ONG qui s’en prennent à l’Algérie et ces agitateurs locaux qui tentent désespérément de rallier à leur cause l’opinion publique nationale. En vain, car les Algériens ont compris depuis longtemps que la «démocratie occidentale» que leur font miroiter les vendeurs de rêves d’ici et de là-bas n’est qu’un traquenard. Ils l’ont vu en Libye et ils le voient en Syrie.
K. M.
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