La 11e édition des «Rencontres Algérie» se tiendra le 21 juin à Paris
Par R. Mahmoudi – La 11e édition des «Rencontres Algérie» se tiendra le 21 juin prochain à Paris, au siège de Business France, indique un communiqué de l’ambassade de France parvenu à la rédaction.
Cette édition sera placée sous le signe des partenariats productifs entre entreprises françaises et algériennes, «compte tenu de la volonté des autorités algériennes de soutenir les projets d’implantation et de production locale dans tous les secteurs de l’économie», ajoute le communiqué.
Aussi, cette nouvelle édition se situe-t-elle dans la continuité du dernier Comité intergouvernemental de haut niveau (CIHN) qui s’est tenu à Paris en décembre 2017 et à l’occasion duquel les autorités algériennes et françaises avaient souhaité multiplier les opportunités de rencontres et de partenariats entre les entreprises des deux pays. Appuyées par le ministère algérien de l’Industrie, ces rencontres se dérouleront en partenariat avec notamment le FCE, la Chambre algérienne de commerce et d’industrie (Caci), le Club des entrepreneurs et industriels de la Mitidja (CEIMI), ainsi qu’en coopération avec la Chambre algéro-française de commerce et d’industrie.
Une centaine de chefs d’entreprises et de représentants des secteurs publics et privés algériens participeront à ces rencontres pour nouer des relations avec des entreprises françaises et trouver des voies de coopération industrielles et productives «afin de répondre aux besoins du marché algérien, au bénéfice de l’économie et de l’emploi en Algérie».
Des tables rondes seront organisées pour discuter des principaux atouts dont dispose l’Algérie en termes de partenariats productifs. Cette édition 2018 permettra également de passer en revue les dernières évolutions de l’environnement des affaires et de la réglementation. Quatre ateliers sectoriels aborderont ensuite les opportunités de partenariat dans les secteurs de l’industrie et de la sous-traitance, de l’agriculture et de l’industrie agroalimentaire, de la santé et des biens de consommation, et enfin les formes de distribution modernes.
Le communiqué de l’ambassade rappelle que la France reste le premier investisseur étranger en Algérie hors hydrocarbures, avec un stock d’investissements directs de 2,5 milliards d’euros dans des secteurs diversifiés tels que les industries automobile, agroalimentaire, chimique et le secteur bancaire. Cela représente près de 500 entreprises, engagées dans de nombreux partenariats industriels «emblématiques», comme Renault, Alstom, Sanofi ou Schneider Electric, mais aussi bien d’autres qui associent de nombreux opérateurs français et algériens. Selon les rédacteurs du document, ces implantations génèrent au total environ 40 000 emplois directs en Algérie et plus de 100 000 emplois indirects.
R. M.
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