Le FFS relance son projet de la construction d’un consensus national

djilani FFS
Le premier secrétaire général du FFS, Hadj Djilani. New Press

Par Hani Abdi – Le Front des forces socialistes (FFS) se réjouit de voir la classe politique donner de l’importance à la construction d’un consensus national. Dans une déclaration rendue publique aujourd’hui, l’instance présidentielle de ce parti dit avoir constaté que «la position de la classe politique dans son ensemble a évolué d’une façon positive en prônant un dialogue inclusif et consensuel pour faire face aux difficultés grandissantes auxquelles est confronté le pays». Pour l’instance décisionnelle suprême du FFS, les partis rejoignent enfin le projet de reconstruction d’un consensus national qu’il adopté lors de son 5e congrès en mai 2013.

Le plus vieux parti de l’opposition souligne dans ce contexte que son projet a été engagé depuis 2014 «par une série d’entretiens avec les partis politiques du pouvoir et de l’opposition, des personnalités politiques et des acteurs de la société civile, qui se poursuivent résolument avec des débats citoyens pour enrichir le projet et élargir les adhésions, encouragé en cela par les progrès réalisés depuis le lancement de cette initiative». Le FFS se réjouit ainsi de cette convergence de vues, exprimée par plusieurs partis qui ont fini par appeler, de leur côté, à la nécessité d’un consensus national. «A ce stade, le FFS se réjouit de la convergence des analyses de nos partenaires qui considèrent comme nous que le consensus est la solution car les problèmes étant multidimensionnels requièrent une approche globale, les questions politiques, économiques, sociales, culturelles et environnementales étant interdépendantes».

Le FFS estime aussi que les difficultés touchant toutes les catégories de la population et toutes les régions du pays exigent la contribution aussi bien des partis politiques que des représentants de la société civile. Il considère que les différends économiques et sociaux ont pour cause première l’orientation politique du système et, de ce fait, nécessite une approche systémique pour leur règlement.

Le FFS estime qu’il est en mesure, comme il s’y est engagé, de «partager avec les acteurs concernés, dans un cadre approprié et en temps utile, les résultats de ses échanges, notamment les grands axes politiques, économiques, sociaux, culturels et environnementaux pouvant constituer la base d’une plateforme de consensus national, qui n’exclut pas, dans la mise en œuvre, la compétition entre les partis politiques». Pour le parti du défunt Aït Ahmed, «aujourd’hui plus que jamais, l’Algérie est à un tournant de son développement historique». «Avant ou après la prochaine élection présidentielle, seul le rassemblement des énergies que le projet de reconstruction d’un consensus national et populaire vise à promouvoir permettra d’affronter victorieusement les enjeux et les défis de ce nouveau siècle», conclut le FFS, qui espère donc pouvoir concrétiser, cette fois-ci, son projet de consensus national.

H. A.

Comment (4)

    BENDRA
    31 mai 2018 - 16 h 56 min

    bonjours

    il ya beaucoup d’inteligence au FFS je souahaiterais pour ma part qu’elle soit mise au service de la PATRIE
    je ne suis pas du FFS mais ALGERIEN et frère

    fraternellement
    votre frère
    Nasser Bendra

      MELLO
      31 mai 2018 - 17 h 39 min

      Votre intervention reste porteuse d’espoir. Le FFS à , de tout temps ,militer pour le bien être des citoyens, il ne cesse de travailler ,comme vous le dites, pour la patrie. Hocine Ait Ahmed à bien laissé une école, de jeunes patriotes qui ont l’Algérie dans le sang.

    Chaoui
    30 mai 2018 - 16 h 32 min

    Tout Patriote Algérien sensé ne peut qu’approuver et adhérer à la Déclaration ci-dessus du FFS.
    Notre Pays part à vaux-l’eau tandis que les défis et périls qui nous guettent n’ont jamais été aussi grands.
    Aussi, nous dirons OUI au consensus national auquel appel avec sagesse le FFS.
    Il est à la fois salutaire et salvateur.

      MELO
      31 mai 2018 - 17 h 54 min

      Le FFS restera une grande école, dont les bases ont été posées par Feu Hocine Ait Ahmed . La nouvelle direction qui vient d’être plébiscitée par le conseil national reprend ce projet cher au fondateur du parti. Le consensus national , regroupant l’ensemble des acteurs politiques , reste la seule issue pour que notre pays ne sombre pas.

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