Ouyahia : «Des mesures anticipées pour la sécurité socio-économique du pays sont prises»

gouvernement Ouyahia.
Le Premier ministre, Ahmed Ouyahia. New Press

Le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, a affirmé, jeudi, que le gouvernement «va de l’avant dans sa démarche pour la prise de mesures anticipées afin d’assurer la sécurité socio-économique du pays».

Lors d’une séance plénière du Conseil de la nation, consacrée aux questions orales et présidée par Abdelkader Bensalah, président de cette instance, Ouyahia a indiqué, en réponse à la question du sénateur Mahmoud Kissari, sur les mesures prises par le gouvernement pour créer des centres d’études stratégiques, que «le gouvernement va de l’avant dans sa démarche pour la prise de mesures anticipées et la mise en action de dispositifs et de mécanismes à même de garantir la sécurité socio-économique du pays».

Ces mesures s’inscrivent dans le cadre «d’une démarche intégrée et cohérente qui veille à l’implication de toutes les parties concernées dans l’élaboration d’études analytiques et de recherches stratégiques et prospectives, au service du processus de développement national durable et de l’intérêt suprême du pays», a estimé Ahmed Ouyahia.

«Les changements et les développements internationaux et nationaux dans les différents domaines, notamment sur le plan économique ont souligné le besoin de procéder à des études prospectives afin d’éclairer les centres de prise de décision», a précisé Ouyahia qui a dit que cela a «incité les pouvoirs publics à œuvrer à la réunion de toutes les conditions nécessaires à leur réalisation».

Dans ce cadre, le Premier ministre a indiqué que les pouvoirs publics s’étaient attelés, depuis 1984, à l’institution d’un dispositif de veille, appelé «Institut national d’études de stratégie globale (INESG)», chargé de l’observation de toutes les orientations socio-économiques, financières, technologiques et culturelles pour leur permettre d’approfondir et de peaufiner leur vision générale du processus de développement national et d’être au diapason des évolutions afin de préserver l’intérêt suprême du pays».

Créé par décret n84-392, l’INESG est une institution à caractère scientifique jouissant d`une personnalité morale et de l`autonomie financière, placée sous la tutelle du président de la République. Aussi cet organisme tend-il «à identifier les facteurs et les mutations qui impactent la vie politique, économique, sociale et culturelle, pour l’analyser, en coordination et en concertation avec les différents secteurs et instances concernées».

L’Institut a pour mission d`effectuer des études prospectives sur la société algérienne et son évolution, outre une évaluation globale du développement national, tout en réalisant des études et des recherches à même de contribuer au développement de l`environnement national et à la promotion des relations internationales, à travers l’actualisation de la stratégie nationale globale en matière de développement et des politiques adoptées par les différents partenaires de l’Algérie et l’évaluation de leurs résultats aux niveaux sécuritaire et économique du pays.

L’Institut a pour rôle également «d’engager une réflexion dans le domaine des relations internationales et les questions de défense et de sécurité en ce qui concerne leur évolution et leur implication sur la politique nationale et internationale de l’Algérie». Les missions de cet Institut sont intégrées «dans une démarche globale destinée à déterminer les différentes possibilités ou moyens d’action permettant d’anticiper et de faire face aux événements. Et partant, impulser toute initiative visant à sauvegarder et renforcer l’intérêt national», a affirmé Ouyahia.

Il existe, selon le Premier ministre, plusieurs autres structures au niveau des différents départements ministériels, chargées de la mission de prospection et d’anticipation dans des domaines précis, à l’instar de la Direction générale de la prospection et des études au niveau du ministère des Affaires étrangères, chargée du développement des activités de recherche et de développement prospectif, et des évaluations favorisant la prise de décisions concernant les questions internationales d’actualité. Ses missions consistent aussi à promouvoir la coopération avec les instances et institutions internationales, avec l’élaboration d’une stratégie et programmes de travail pour la diplomatie algérienne.

Parmi ces structures également, la Direction générale de la prévision et des politiques relevant du ministère des Finances, chargée d’élaborer les prévisions de macroéconomie et une évaluation des politiques budgétaires et fiscales du pays.

Il s’agit aussi de la Direction générale de l’économie numérique relevant du ministère de la Poste, des télécommunications, de la technologie et du numérique qui veille à l’élaboration «d’une politique nationale de promotion de l’économie numérique et des nouvelles technologies» et de la Direction du développement et de la prospection au niveau du ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique en charge des études prospectives visant à promouvoir les activités du secteur.

R. N.

Comment (4)

    Abou Stroff
    8 juin 2018 - 10 h 08 min

    h’mimed n’a pas cité une seule fois l’université! pourtant, les think tanks de par le monde travaillent, général, en collaboration étroite avec des universités et sont, en général, dirigés par des universitaires de renom.
    faut il conclure que les universités algériennes ne sont pas outillées pour analyser les choses et les phénomènes pour pouvoir éclairer les décideurs? ou alors, devons nous comprendre que « nos » décideurs agissent au pifomètre et n’ont guère besoin d’avoir en main des études de prospective?
    PS: h’mimed est un spécialiste de la langue de bois et il utilise cette dernière à bon escient puisqu’elle lui permet de garder le contact avec celui (ou ceux) qui nomme et dégomme « nos » divers « responsables.

    Anonyme
    8 juin 2018 - 0 h 34 min

    Le coordinateur des activités gouvernementales est heureux de nous mener encore une fois en bateau.

    Anonyme
    8 juin 2018 - 0 h 04 min

    Ouyahia » des mesures anticipées pour la sécurité socio- économique
    du pays » (…) Ces démarches s’inscrivent dans le cadre « d’une démarche intégrée et cohérente bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla
    l’intérêt suprême du pays »
    Je ne me suis jamais sentie aussi bête de ma vie ! Je baisse les bras, je n’arrive pas à déchiffrer le language codé de Ouyahia. Il EXCELLE dans la langue de bois,une la langue que je comprend pas,et que je ne maîtrise point.
    Mettez toutes les voiles dehors,et munissez vous de vos gilets de sauvetage, le bateau coule,avec de sérieuses avaries à bord! Nous navigons à vau-l’eau !
    Ouyahia a encore raté l’occasion de se taire, une fois de plus!

    Hakikatoune
    7 juin 2018 - 17 h 55 min

    Réponses « bateau » de Ouyahia , un spécialiste !

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