Affaire de la cocaïne : les demandes de mise en liberté provisoire rejetées
La chambre d’accusation près la cour d’Alger a rejeté, mercredi, des demandes de mise en liberté provisoire déposées par les avocats de six individus arrêtés dans l’affaire des 701 kg de cocaïne, a-t-on appris auprès des avocats chargés de ce dossier. Parmi les individus arrêtés pour «constitution et financement d’un groupe criminel organisé», «crimes transfrontaliers et blanchiment d’argent» figure le principal accusé, Kamel Chikhi, importateur de viandes chargées à bord du navire provenant du Brésil et dans lequel la quantité de cocaïne a été retrouvée.
Les Garde-côtes du Commandement des forces navales, relevant de la Façade maritime Ouest d’Oran (2e Région militaire), avaient mis en échec, le 29 mai 2018, une tentative d’inonder le pays de 701 kg de cocaïne chargée à bord d’un navire commercial battant pavillon libérien, provenant du Brésil et passant par le port de Valence, en Espagne, avant d’atteindre les eaux territoriales algériennes à destination du port d’Oran.
Dans une déclaration à l’APS, un des avocats des prévenus a affirmé que la chambre d’accusation près la cour d’Alger avait décidé mercredi de maintenir les mandats de dépôt émis le 8 juin par le juge d’instruction près le tribunal de Sidi M’hamed, ajoutant que «la défense respecte les décisions de la justice et œuvrera sans relâche pour faire la lumière sur cette affaire».
Le collectif de défense avait fait appel de la décision des mandats de dépôt émise par le juge d’instruction à l’encontre de six mis en cause impliqués dans cette affaire, appel rejeté par les juges de la chambre d’accusation.
R. N.
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