Le Qatar ne veut pas d’une solution pacifique en Syrie

Le Premier ministre qatari, Hamad Ben Khalifa Al Thani, en visite officielle en Norvège, a déclaré lundi que son pays était prêt à livrer des armes à l'opposition syrienne «en lutte contre le président Bachar Al-Assad», rapportent des médias internationaux. «Je pense que nous devons faire tout ce qu'il faut pour les aider, y compris leur donner des armes pour se défendre», a-t-il indiqué devant les journalistes. Cette déclaration rappelle celle faite le mardi 7 février par le sénateur républicain John Mc Caïn : «Nous devrons considérer toutes les options, y compris la livraison d'armes à l'opposition (syrienne).» La tendance à la recherche de la guerre chez le Qatar et son protecteur américain était perceptible avant la Conférence de Tunis, vendredi, mais aucun pays n'a osé prendre la décision d'armer les groupes terroristes qui agissent en Syrie.
En fait, les groupes terroristes qui agissent en Syrie reçoivent déjà des armes de l’extérieur. Une source proche de ces groupes terroristes l’a explicitement reconnu la semaine dernière : «Nous faisons entrer dans le pays des armes défensives et offensives. Elles viennent de partout, notamment d'Occident. Actuellement, il n'est pas difficile d'introduire quoi que ce soit en contrebande à travers la frontière.» Selon sa déclaration, les groupes terroristes reçoivent principalement des armes légères, des systèmes de communication militaires et des appareils de vision nocturne. La même source avait précisé que les groupes terroristes cherchaient des moyens pour faire entrer dans le pays des armes antiaériennes et antichars. «L'Occident ferme les yeux sur l'armement de l'opposition syrienne.»
Malgré cet appui extérieur, à ce jour, les groupes terroristes n’ont pas réussi dans leur tentative de déstabiliser la Syrie.
La déclaration du Premier ministre qatari est la preuve de cet échec. Autre fait probant : la Syrie a organisé un référendum sur la nouvelle Constitution et celle-ci a été adoptée. Une nouvelle ère s’ouvre pour la Syrie qui peut compter sur le soutien de ses très nombreux vrais amis.
Ghania B.