Djezzy : une menace pour les intérêts et la sécurité de l’Algérie ?

En permettant à l’égyptien Orascom Telecom Holding (OTH) de s’installer en Algérie, c’est un peu le loup qu’on introduisait dans la bergerie. Il apparaît désormais que Nadjib Sawiris, qui a maille à partir avec les justices algérienne et italienne pour ses opérations frauduleuses, n’est pas seulement un homme d’affaires. Son entrée en lice dans la joute politique en Egypte, prouve que ce potentat de la communauté copte cache des intentions qui sont loin de n’être qu’économiques. Orascom vient de recourir officiellement à un arbitrage international pour le règlement du conflit qui l’oppose à l’Etat algérien dans l’affaire Djezzy, dans le cadre de la Commission des Nations unies pour le droit commercial international. Le communiqué du groupe, rendu public à partir du Caire, invoque «des actions illégales prises depuis 2008 par le gouvernement algérien contre Orascom Telecom Algérie».
A travers cette action de diversion – encore une –, Nadjib Sawiris veut entraîner l’Algérie dans une action médiatique qui nuira à ses intérêts vitaux, en ce sens qu’elle risque de décourager les investissements directs étrangers. D’un autre côté, en ayant choisi de vendre sa filiale algérienne au russe Vimpelcom alors même que le contentieux est pendant, ce magnat de la téléphonie mobile entend créer un litige entre Alger et Moscou, deux alliés stratégiques face à la montée des nouveaux périls qui menacent sérieusement notre pays. Le recul aidant, on comprend mieux pourquoi cet opérateur avait, lorsqu’il était à son apogée, confié sa publicité à l’américain JWT, à coup de milliards sonnants et trébuchants. C’est ainsi que les Algériens se sont vus bombardés de messages subliminaux – interdits sous d’autres cieux – jouant volontiers sur la fibre patriotique des Algériens aux fins de les amadouer. Parallèlement à cela, la direction de Djezzy avait tenté, en vain, dans ce qui s’apparentait à une opération de charme, d’infiltrer les rouages de l’Etat en proposant ses «puces» à titre gracieux aux hauts responsables du pays. Mais, loin d’être dupes, les autorités ont vite fait d’interdire tout usage des lignes téléphoniques de cet opérateur malveillant par les hautes personnalités ; il y avait, dans ce cadeau empoisonné, comme une odeur d’espionnage.
M. Aït Amara
 

Comment (3)

    Erradjel
    14 avril 2012 - 22 h 41 min

    C’est facile, moi je propose
    C’est facile, moi je propose une solution pour cet Egyptchien. Puisque nous vivons en Pays libre et démocratique, laissons nos journalistes d’en charger, qu’ils mettent en application des appels pour le boycotte de cette firme téléphonique et qu’on en finisse. Que les Algériens, se retirent et optent pour Telecom Mobilis et ainsi nous permettrons aux Algériens d’avoir plus de travail. Merci

    Antar
    14 avril 2012 - 18 h 17 min

    Les Algériens patriotique
    Les Algériens patriotique devront répondre à ce Monsieur Djezzy par le boycott. Il est temps de consommer Algérien, pourvu que Mobilis revient à la raison et révise ses prix. Alors qu’est ce qu’il veut ce monsieur les milliards sur le dos des algériens? Soyons Algériens et consommons Algérien car il n’y a pas de place pour un étranger qui pense truander les algériens.

    kamel angag
    13 avril 2012 - 7 h 03 min

    la question de fond qui la
    la question de fond qui la introduit en algerie,maintenant ,on decouvre ce danger,es ce que çà na pas ete fait sciemment?

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée.