Bernard-Henri Lévy veut faire «réécrire le Coran par un juif»
Le philosophe belliqueux Bernard-Henri Lévy a déclaré qu’il souhaitait voir le Saint Coran réécrit et, de plus, par un non-musulman. Un double blasphème. L’information, qui est passée totalement inaperçue, a été diffusée par WikiBHL, un site dédié à ce chauvin partisan du sionisme. Bernard-Henri Lévy a fait cette déclaration à Marc Roussel, le photographe qui l'accompagnait dans ses sorties à travers le monde : «La grande œuvre de ma vie sera de faire réécrire le Coran par un juif», a-t-il lancé à son collaborateur. Le photographe révèle que cette confidence lui a été faite à Kaboul, aux premières heures de la guerre lancée par les Américains contre les taliban. Bernard-Henri Lévy n’en est pas à sa première sottise du genre s’agissant de l’islam et des musulmans. Dans un film réalisé à El-Qods occupée, il a invité les musulmans à s’inspirer de sa religion, voire à se convertir carrément au judaïsme. Ces dernières années, Lévy se montre particulièrement agressif contre la religion musulmane, alliant propagande anti-arabe et actions directes sur le terrain des opérations en Libye et en Syrie. Du statut controversé de philosophe – beaucoup d’universitaires lui renient cette qualité pour ses lacunes scientifiques –, Lévy est passé à celui de prosélyte et de partisan de la violence. En Libye, il a été pris en photo à Tripoli descendant le drapeau vert, après la chute du régime de Kadhafi, signe qu’il venait de gagner une guerre qu’il a lui-même planifiée et conduite. En Syrie, il ne cesse d’appeler les dirigeants occidentaux à une escalade militaire jusqu’à aboutir à une guerre civile dans un pays où on compte déjà 16 000 morts en un peu plus d’une année d’affrontements armés et d’attentats meurtriers qu’il ne condamne jamais, au demeurant. La dernière sortie de ce dandy aux mains maculées du sang fera des vagues. Une deuxième affaire Salman Rushdie est à prévoir.
Hasna B.
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