Pires qu’Hitler
Voilà qui nous rassure. Non que nous prêtions attention à toutes ces menaces ridicules qui nous parviennent de résidus d’un parti intégriste qui tente par tous les moyens de montrer qu’il existe encore – virtuellement en tout cas –, mais parce que cette logique atavique de l’intimidation prouve que ceux qui ont barré la route par la force à ces terroristes ont eu pleinement raison. Ce mélange d’insanités, de sermons creux et de niaiseries proférés surtout à partir de capitales occidentales, sont l’œuvre d’islamistes choyés par tous ces pays en apparence «démocratiques» où ils ont trouvé un refuge confortable, récolté l’argent pour le GIA et applaudi les crimes abominables commis contre les Algériens pour avoir refusé d’adhérer à leur projet maléfique. Tout cela sous la protection de gouvernements européens lâches, qui ont eu peur que leurs hôtes encombrants dévoilent le deal infâme en faisant couler le sang sur leur propre sol. Dupes ou complices, ces gouvernements qui continuent d’offrir leur hospitalité à ces criminels travestis en citoyens modèles vont jusqu’à mentir à leurs peuples en feignant défendre les droits de l’Homme bafoués dans leurs pays d’origine. Alors, ils leur tendent une oreille attentive et se bouchent l’autre pour ne pas entendre la vérité qui, si elle avait été saisie dès le début des années 1990, aurait épargné à des milliers de citoyens innocents les terribles attentats de Paris, de New York, de Madrid et de Londres. C’est d’Allemagne que nous est venue la dernière «menace». D’Allemagne, c’est-à-dire de ce pays qui a longtemps logé, nourri et blanchi la progéniture d’Abassi Madani ainsi qu’un certain Rabah Kébir, et qui, aujourd’hui, réserve à d’honnêtes cadres algériens un accueil honteux dans ses aéroports-prisons. «We are more than Hitler» (nous sommes pires qu’Hitler), lit-on dans un de ces commentaires stupides rédigé par un nostalgique du fascisme que ses compères rêvaient un jour d’imposer à l’Algérie sous le couvert de l’islam. Ils ont échoué, alors ils braillent. Mais de loin. Toujours de loin.
M. Aït Amara
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