Un ex-agent secret algérien accusé de terrorisme regagne la France
Le Franco-Algérien, Bachir Belharchaoui, ancien sous-officier de l’armée algérienne, pro-islamiste, a pu obtenir un nouveau passeport français auprès du consulat français à Alger et regagner son domicile à Lyon, où il est installé depuis qu’il a déserté les rangs de l’ANP. Cet ancien sous-officier qui a flirté avec les islamistes radicaux du FIS dissous et qui a, ensuite, quitté l’Algérie en 1993 pour poursuivre son entreprise anti-algérienne à l’étranger, avait été arrêté à l'aéroport d'Alger dès son arrivée, le 18 août 2011. Son arrestation a été opérée conformément à un mandat d’arrêt faisant suite à une plainte déposée contre lui pour «appartenance à une organisation terroriste». Etant un sous-officier déserteur, Belharchaoui a été présenté devant le tribunal militaire de Blida où il a été jugé et condamné à un an de prison ferme pour «appartenance à une organisation terroriste et complot dans le but de nuire à une composante militaire». Ayant purgé sa peine en septembre dernier, Bachir Belharchaoui est parti ce matin en France, à bord d'un vol Alger-Lyon, après avoir obtenu son nouveau passeport français. Agé de 45 ans, il est actuellement chauffeur routier en France où il est marié et père de trois enfants. Présenté comme victime par les milieux pro-islamistes, Belharchaoui a tout simplement trahi sa patrie pour des desseins encore inavoués, affirment d’autres.
S. B.
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