Sit-in des membres fondateurs du CLA le 3 janvier à Alger
Le Conseil des lycées d’Algérie (CLA) décide d’entamer la nouvelle année par une action de protestation. Il annonce, dans un communiqué rendu public aujourd’hui, un rassemblement le 3 janvier devant le ministère du Travail à Alger pour dénoncer, cette fois-ci, la discrimination subie par les organisations syndicales. Participeront à cette action de protestation les membres fondateurs de ce syndicat autonome. «Nous, les membres fondateurs du syndicat CLA signataires de cette déclaration, sommes convaincus que seule l’unité d’action peut créer la force capable d’obliger les autorités publiques à appliquer les revendications légitimes et légales du travailleur algérien et reconnu par notre Constitution», soulignent-ils, s’interrogeant sur le refus du ministère du Travail de leur octroyer l’agrément. Pour les membres fondateurs du CLA, la liberté syndicale est consacrée par la Constitution. Ils appellent dans ce sens au respect de la convention internationale 135-98-87 que l’Algérie a signée, ainsi que le respect de l’article 15 de la loi 90-14. «Nous regrettons cela, nous membres fondateurs du mouvement syndical algérien, à savoir le Conseil des lycées d’Algérie (CLA), tous expérimentés, actifs et connus dans l'arène du syndicalisme national dans le secteur de l'éducation», ajoutent-ils, poursuivant que «le droit aux organisations syndicales ainsi que la déclaration universelle des droits de l'Homme à l'article 23 section 04 assure à toute personne le droit d’adhérer et de s'affilier en syndicat pour la défense des intérêts des travailleurs librement». Les membres fondateurs du CLA estiment qu’il est «plus judicieux» pour le ministère du Travail de veiller à l’application des textes qui intéressent la vie sociale, professionnelle, et ce, afin que les organisations syndicales remplissent toutes les conditions nécessaires à l'exercice de l'activité syndicale dans la légalité la plus totale. C’est pour le bien des travailleurs et du pays.
Sonia B.
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