Lois pro-terroristes
Les informations qui parviennent de Grande-Bretagne sur les activités des salafistes vont au-delà de l’imaginable. Ces extrémistes religieux y tiennent carrément le haut du pavé. Dans les années 1990, alors que le terrorisme faisait rage chez nous, les Algériens de passage à Londres étaient sidérés en constatant les facilités laissées aux salafistes pour se réunir, organiser des manifestations sur les places publiques, Trafalgar Square notamment, crier des slogans favorables aux criminels, collecter de l’argent ouvertement et proclamer leur soutien aux terroristes qui endeuillaient, à ce moment, toutes les régions et toutes les catégories de la population dans notre pays. Les choses continuent dans le même sens comme le montre l’histoire de cet activiste qui appelle à détourner l’argent des indemnités sociales que reçoivent les musulmans de Grande-Bretagne vers des activités de terrorisme, sans être le moins du monde inquiété. Cette incitation au terrorisme n’est pas faite clandestinement mais au vu et au su des autorités britanniques qui n’ignorent pas que les adeptes de cet activiste se sont déjà vantés d’avoir participé au «djihad» à l’étranger et que d’autres ont été condamnés pour terrorisme en Grande-Bretagne même. Voilà comment des lois permissives permettent aux salafistes de proliférer, de se renforcer, voire de récolter de l'argent pour les groupes terroristes. On stigmatise, à juste titre, les pays occidentaux qui acceptent de payer des rançons pour faire libérer leurs ressortissants retenus en otages et qui contribuent, de la sorte, au financement de groupes terroristes en leur donnant de nouveaux moyens de recruter et de s’armer. Un vrai cercle vicieux entièrement profitable aux groupes terroristes. Or, en «amont», à la source du terrorisme, c'est-à-dire dans les pays occidentaux, Grande-Bretagne en tête, où se développent la propagande et l’endoctrinement salafistes, tout est permis.
Karim Bouali
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