Succession à Belkhadem : le coup de bluff d’Amar Saïdani

Presque un mois après l’éviction de Belkhadem du poste de secrétaire général, le FLN est toujours dans la tourmente. Les redresseurs et les partisans de Belkhadem se livrent depuis quelques jours à une terrible guerre de tranchées aux conséquences incalculables. Rumeurs, manipulation, fausses déclarations… Tout est permis pour prendre ou reprendre le contrôle de l’ex-parti unique. Après le coup raté d’Amar Saâdani qui a tenté de faire croire aux membres du comité central qu’il a été adoubé par le président de la République, et puis par son frère Saïd Bouteflika, les deux camps aiguisent leurs armes et se préparent à un choc des plus durs qui risque de causer un grave préjudice au parti, voire de provoquer une scission. «Il n’y a aucun candidat qui pourrait faire le consensus à l’heure actuelle. Les noms qui circulent sont le fruit d’un travail de manipulation que se livrent les deux camps pour tenter d’imposer un nom à l’opinion publique, aux militants et puis aux membres du comité central en leur faisant croire qu’il a le feu vert du Président. Or, le Président est totalement à l’écart de cette crise qui déshonore de plus en plus ses meneurs qui s’enferment dans des calculs individualistes et mesquins, hypothéquant l’avenir de notre parti», a dénoncé un haut cadre du parti, qui a requis l’anonymat. Notre source estime qu’au vu de l’atmosphère qui règne actuellement au sein des structures du parti, il est quasi impossible de dégager un candidat consensuel au poste de secrétaire général. «Sans l’intervention réelle et concrète du chef de l’Etat, il n’y aura pas de solution à cette crise dans l’immédiat», a-t-elle attesté, accusant certains partisans de la chkarade «coups perfides» visant à placer des «personnes serviles» à la tête du parti. Une autre source active au sein du mouvement de redressement a exclu tout accord autour d’un ou plusieurs candidats. «Nous n’avons dégagé aucun candidat pour le moment. Nous poursuivons les discussions avec les différentes parties. Mais je vous assure qu’aucun consensus ne se dessine pour le moment autour d’un nom», a-t-elle précisé. Plusieurs noms ont circulé ces derniers jours dans la presse pour succéder à Belkhadem. Celui qui a fait couler beaucoup d’encre est, bien entendu, Amar Saâdani, qui a failli s’auto-désigner secrétaire général du FLN. D’autres noms ont également été mis en avant comme celui d’Abdelkrim Abada, actuel responsable du mouvement de redressement, Mohamed Boukhalfa, ancien moudjahid et proche de feu Abderrezak Bouhara, ou encore Amar Tou, ministre des Transports. Mais les discussions n’avancent pas. Il y a comme un dialogue de sourds en ce sens que chacune des parties refuse de faire des concessions. Le parti est ainsi pris en otage dans cette lutte clanique des plus féroces. La crise est loin de connaître son épilogue. A moins qu’il y ait intervention au sommet de l’Etat.
S. Baker
 

Comment (6)

    Anonyme
    4 mars 2013 - 19 h 20 min

    SAADANI DEGÂT A DIEU FLN
    SAADANI DEGÂT A DIEU FLN

    tripotage
    26 février 2013 - 13 h 19 min

    Front de mes soucis , Front
    Front de mes soucis , Front de ma libération.
    Comparons raisonnablement Le Front de Abane et M’hidi avec le front de Saidani.
    Il n’ ya pas de quoi foutre le feu au siège de Hydra.
    Y Din Errab

    Karim
    25 février 2013 - 21 h 16 min

    je commence a désespéré ,la
    je commence a désespéré ,la bonne gouvernance ce n’est pas pour demain avec un tel type comme son prédécesseur d’ailleurs les lendemains ne sont pas prometteurs.LE fln est une des deux béquilles du système sans quoi il y a longtemps que ce parti aurai rejoint le musée comme l’a préconise le défunt président Boudiaf

    TARIK-BAB EL OUED
    25 février 2013 - 20 h 36 min

    FRONT DE LIBÉRATION
    FRONT DE LIBÉRATION NATIONAL

    UN DANSEUR DE FÊTES QUI DEVIENT NUMÉRO DEUX DE L’ÉTAT ALGÉRIEN ( PRÉSIDENT DE L’ASSEMBLÉE POPULAIRE ).A OUED SOUF,AMAR SAIDANI NE RATER JAMAIS LES FÊTES DE MARIAGES QUANT IL S’AGIT DU FAMEUX CHANTEUR SOUFI « AL MANAAI »AUJOURD’HUI IL VEUT BRIGUER LE SIÈGE DE SECRÉTAIRE GÉNÉRAL DU PARTI UNIQUE.
    JE CROIS QU’IL DOIT RENDRE COMPTE DE SES DÉTOURNEMENTS ET D’OU VIENT CETTE LUXUEUSE VILLA A HYDRA.

    ahmed
    25 février 2013 - 20 h 31 min

    Revoilà le drabki qui aspire
    Revoilà le drabki qui aspire à une autre carrière politique après celle qu’il a eue grâce à la bénédiction de Bouteflika. Comme quoi il a des miracles dans ce foutu bled.Il s’est tellement enrichi qu’il a de quoi acheter de fervents soutiens au sein du parti qui est envahi par les hommes de « la chkara ». Allah Yarh Chouhadh

    imane
    25 février 2013 - 20 h 23 min

    Saâdani veut revenir à la
    Saâdani veut revenir à la politique après avoir été contraint de s’éclipser à cause des nombreuses casseroles qu’il traîne…PNDA et la concession générale agricole. Tout le monde sait qu’il a acheté une villa de 22 milliards à hydra et quatre autres en Espagne. Bien sûr, il les a pas payé avec sa retraite, bien que considérable, d’ancien président de l’APN (3e personnage de l’Etat. Tghidh djazer.

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