Béjaïa vit au rythme des secousses telluriques
Phénomène géophysique rare en Algérie, la terre n’arrête pas de trembler à Béjaïa, depuis la grosse secousse qui a ébranlé la région (5,1 sur l’échelle de Richter) le 29 novembre dernier, la plus violente depuis trente ans, et dont l’épicentre est localisé à douze kilomètres à l’est de la ville. Des dizaines de secousses de moindre intensité ont été enregistrées dans le pourtour de Béjaïa. En trois jours, trois secousses dépassant les 3 degrés ont été ressenties. Pas plus loin que ce vendredi, une nouvelle secousse de 3,6 degrés, sans dégâts, a été enregistrée à 10h09. Des répliques ? Pas toujours le cas, puisque l’épicentre n’est pas toujours localisé au même endroit. Si les sismologues affirment que c’est un phénomène plutôt «à positiver», dans le sens où cela éviterait un choc plus violent des couches tectoniques, qui peut provoquer des désastres, les citoyens lambda commencent à s’inquiéter sérieusement et se demandent jusqu’à quand cela va durer et s’ils doivent apprendre à s’y adapter. Car il est difficile de s’adapter à la peur, surtout celle des tremblements de terre.
R. Mahmoudi
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