Des armes libyennes saisies à la frontière algérienne
Une importante cargaison d’armes en provenance de Libye a été interceptée à la frontière algérienne par les services de la Gendarmerie nationale, a-t-on appris d’une source sécuritaire. Des kalachnikovs, des pistolets automatiques et une trentaine de fusils, dont 15 à lunette de vision nocturne, se trouvent parmi les armes saisies. Les trafiquants, de nationalités algérienne et tunisienne, ont dû abandonner leur «marchandise» non loin de la bande frontalière, plus exactement dans la commune de Haddada, à Souk Ahras, après avoir été repérés par les gardes-frontières. Après une course-poursuite de plusieurs heures, les gendarmes sont parvenus à arrêter deux Tunisiens. Après interrogatoire, ils ont reconnu faire partie d’un vaste réseau international de trafic d’armes. Des armes de différents calibres qu’ils ramènent de Libye. La perquisition effectuée à leur domicile a permis aux gendarmes de récupérer un autre lot d’armes, des fusils de chasse et des pistolets mitrailleurs. Les gendarmes traquent actuellement leurs acolytes qui se trouvent dans la région. Les deux Tunisiens ont été écroués et seront bientôt jugés pour association de malfaiteurs, trafic d’armes, contrebande, détention et commercialisation de marchandises prohibées, vente d’instruments d’optique servant à équiper des armes à feu et immigration clandestine. Depuis la chute du régime de Mouammar Kadhafi, accompagnée du pillage des stocks d’armes libyens, les services de sécurité multiplient les saisies et les découvertes de lots importants d’armes de guerre à la frontière est du pays. Il y a quelques mois, les gendarmes avaient découvert à Djanet une cache d’armes qui appartenait à l’armée libyenne.
Sonia B.
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