Mesures populistes : le Trésor public saigné à blanc

Le pompage de l’argent public continue pour combler le vide créé par les mesures pour le moins populistes de nos dirigeants. Sinon, comment expliquer le rachat une nouvelle fois par le Trésor public des dettes colossales détenues par les banques étatiques auprès des entreprises publiques, des établissements de promotion et de gestion immobilière et des agriculteurs, notamment ? Le Trésor a, ainsi, procédé durant la dernière décennie, sur plusieurs périodes, au rachat des créances non performantes détenues par les banques publiques sur une clientèle pas toujours fiable. Autrement dit, les chances de pouvoir un jour récupérer cet argent appartenant à la collectivité nationale restent minces, pour ne pas dire nulles. Selon les derniers chiffres livrés à ce propos, le montant global concerné par cette opération pour les deux dernières années seulement (2011 et 2012) dépasse les 235 milliards de DA, soit un taux de 0,77 % du PIB. Rien que pour l’exercice 2012, le Trésor public a racheté des créances pour un montant total de 105 milliards de DA dont quelque 56 milliards de DA contractés par les établissements et entreprises de promotion immobilière et 42 milliards de DA par des entreprises privées. Ce montant avait dépassé 130 milliards de DA en 2011, dont 100 milliards de DA enregistrés au sein des entreprises publiques toujours en activité, mais maintenues grâce à cette perfusion. Le Trésor public a, par ailleurs, été contraint de participer à une mise à niveau des fonds propres des banques publiques qui ont, ainsi, été dotées de fonds propres additionnels afin, explique-t-on, de leur «permettre de répondre à la réglementation prudentielle en matière de ratio de solvabilité et de division de risques». Selon nos sources, l’opération aurait coûté à l’Etat la bagatelle de près de 239 milliards de DA, dont 107,7 milliards de DA versés en cash et 131 milliards de DA en titres participatifs.
Amine Sadek

Comment (9)

    AnonymeBOUKRARA
    8 septembre 2013 - 20 h 27 min

    pays ravage par la corruption
    pays ravage par la corruption , l incompetranc de ses chefs et l impunite des dirigeants eclabousses par des affaires de corruption et dans le tas les 32OO milliards detournes dans les concessions agricoles de djelfaf 4

    selecto
    8 septembre 2013 - 13 h 31 min

    Qui va rembourser les 300.000
    Qui va rembourser les 300.000 € de la caution de Mohamed Khalifati dit Cheb Mami sans parler des autres frais de justice et tribunaux ?

    BISKRA
    8 septembre 2013 - 11 h 34 min

    Je préfére
    Je préfére l’interventionnisme de l’état que la privatisation de la Banque d’Algérie.

    MACIZEL
    8 septembre 2013 - 11 h 19 min

    C’est une véritable bombe à
    C’est une véritable bombe à retardement, 1.5 millions de diplômés d’ici 2016, et nos décideurs ne savent même pas comment s y prendre, racheter les dettes de la corruption de ses entreprises dites publiques est un acte de blanchement de corruption.
    Depuis 62, on ne fini de racheter la paix sociale, ça nous coute combien cette paix, plutôt cette misère, il était temps de penser autrement, si sinon on va droit dans le mur!

    Le jour ou les puits du sud viennent à sécher, là, Fatima va certainement reconnaitre son mari!

    SiZineddine
    8 septembre 2013 - 11 h 03 min

    J’ai assisté à ceci :
    Un

    J’ai assisté à ceci :
    Un homme politique pour faire l’anniversaire de sa fille va au trésort public et retire assez d’argent pour faire la fête pendant 10jours. Cette classe politique et ses proches se servent au trésor public comme si c’était leur propre argent. Es ce normal? En Allemagne, un ministre avait employé une femme de ménage en la payant avec l’argent d’une entreprise à laquelle il a eu des marchés, le type s’est retrouvé devant les tribunaux.
    Dans ma premiere entreprise notre PDG a payé le
    plombier de sa résidence principale avec l’argent de son entreprise. Il a eu une semaine d’allez-retour aux tribunal, deux commissaires aux compte(des femmes) ont passé plusieurs matinées à éplucher les compte de l’entreprise. Depuis, même un produit pour nettoyer des lunette est soigneusement cité dans les factures.
    Comment peut-on autoriser tout ça chez nous.

    Tawenza
    8 septembre 2013 - 7 h 37 min

    Bjr,
    qlq1 peut-il faire un

    Bjr,
    qlq1 peut-il faire un bilan exhaustif de la privatisation des entreprises publiques en Algérie ?

    Anonyme
    8 septembre 2013 - 4 h 12 min

    Mesures populistes : le
    Mesures populistes : le Trésor public saigné à blanc ..Le chaos et le manque de système de contrôle sérieux des finances publiques est en place depuis que le prix du baril de pétrole est passe de $ 8.00 a $ 100.00. Il me semble que le President Boutefika avec sa politique du pardon des islamistes radicaux s est vu oblige d accepter la demande de couverture des pertes dans toutes les organsations étatiques afin d éviter un soulèvement social du peuple qui aurait eu des conséquences dramatiques pour le pouvoir.Il faut calmer le peuple pour qui iul ne se soulève pas contre le gouvernement. Pour rester au pouvoir le gouvernement a besoin du silence des extrémistes au pays qui sont capables de soulever la masse. En dépensant les fonds publics ad libitum le gouvernement veut faire croire aux extrémistes que le Président Boutefika et son gouvernement protègent les plus démunis de notre société. Le gouvernement dépense pour acheter la paix sociale. le ministre des Finances Djoudi ne fait qu exécuter les ordres de son patron et du reseau informel des affaires autour du President. Djoudi ne décide rien sur les politiques et le plan du développement économique ou même fiscal du pays. Ce n est qu un simple exécutant

    Nenuphar
    7 septembre 2013 - 22 h 05 min

    Et qui donc détient le
    Et qui donc détient le chéquier et signe à tout va ? Ne cherchez pas trop, la réponse vous la connaissez, c’est le sempiternel fakhamatouhou, même sur un fauteuil, il adore qu’on lui passe la pommade non pas à l’occasion des séances de rééducation mais bien parce qu’il a été habitué par toute sorte de baises mains sans honneur qui sont prêts à vendre la dernière once de personnalité pour quelques miettes et plus si affinités.
    Combien de personnes sont devenues des barons et combien de propriétaires terriens sont devenus par la grâce de fakhamatouhou, des pontes du régime qui en plus ont des résidences d’état et voiture avec chauffeur alors que bon nombre d’entre eux sont analphabètes.
    Qu’on me donne le cursus de ces milliardaires, qu’on me donne le diplôme, un seul suffira.
    Et cerise sur le gâteau, qui a dirigé ou dirige encore ces entreprises. Ben voyons, le syndicat de la famille révolutionnaire, l’UGTA qui n’est que l’excroissance et la pompe à finances du FLN qui s’incruste par tous les moyens dans tous les rouages de la société comme s’il avait donné un commencement de réussite qu’on attend depuis plus de 50 ans. Pauvre Algérie, pays de la gabegie, de la corruption, des détournements et des enrichissements sans cause.

    00213
    7 septembre 2013 - 17 h 05 min

    Salut à tous mes
    Salut à tous mes compatriotes, 00213 revient sur le site avec plus d’infos et plus de contacts aux 4 coins du pays, pour analyser l’actualité algérienne (et internationale) avec plus de fiabilité.

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