Education : ces instructions que l’on méprise !
Il est parfois à se demander si des responsables sont utiles et servent à quelque chose quand leurs instructions, leurs orientations, leurs recommandations ne sont pas appliquées, même si elles sont fermes ! Si chaque responsable, dans sa structure, décide comme bon lui semble, allant jusqu’à réfuter voire mépriser les instructions de sa hiérarchie, même si elles sont d’un intérêt national, il ne reste plus qu’à annoncer la faillite. C’est ce qui semble le cas de certains directeurs d’établissement à Sétif relevant de l’éducation nationale, qui refusent l’application d’une instruction récente – ou bien qu’ils appliquent de façon sélective – demandant aux directeurs des lycées de réintégrer les élèves nés en 1997 (pour les 1es AS), exclus cette année. Bien qu’elle soit claire et précise, certains y trouvent matière à l’interpréter comme ils l'entendent pour refuser d’intégrer certains élèves. Ces procédés ne sont pas de nature à rapprocher les citoyens de leur administration, l’administrateur de l’administré, à cause précisément de ces écarts de conduite et de ces «insubordinations» qui éloignent et qui brisent les efforts que ne cesse de déployer l’État pour gagner la confiance des citoyens. Cette instruction est-elle impérative ou non ? Doivent-ils réintégrer ces élèves nés en 1997 ou non ? Si c’est laissé «à l’appréciation», c’est non seulement hasardeux et discriminatoire, mais elle n’a plus le caractère d’instruction, auquel cas elle devient inutile voire une tromperie. Faut-il une note de service qui ordonne l’application de cette instruction ? Soyons sérieux !
Nasser
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