A juste titre

Par Kamel Moulfi – Le Rempart. Il ne pouvait y avoir meilleur titre pour ce livre d’Ali Haroun qui évoque l’arrêt du processus électoral en janvier 1992 et l’avortement de la tentative de prise du pouvoir par les islamistes en Algérie. L’ancien président de la Fédération de France du FLN a été un acteur direct de ces événements dont il connaît les principales péripéties. Ce n’est pas la première fois qu’il en parle et il n’a pas été le seul à le faire. Mais des versions édulcorées voire fantaisistes et mensongères des faits ont tellement circulé, que les vrais témoignages ne sont jamais de trop. Ils offrent aux historiens la possibilité de puiser dans des sources fiables des informations de première main, précieuses pour leur travail d’investigation et d’interprétation dont la société a besoin pour comprendre exactement ce qui s’est passé et en tirer les leçons. Un procès tendancieux a été fait par certains à ceux que l’on a appelés «les janviéristes», accusés d’avoir mené un coup d’Etat en contraignant le président Chadli à démissionner. Sur cette question, l’ancien ministre de la Défense, le général Khaled Nezzar, n’a pas tardé à rapporter les faits, plus précisément les paroles de Chadli, qui ont permis de rétablir la vérité. Pour sa part, la qualité de juriste d’Ali Haroun lui donne toute qualification pour traiter de la «constitutionnalité» de l’action des hommes qui ont mis un coup d’arrêt à une dérive électorale qui menait l’Algérie droit vers la régression et le chaos. La fausse thèse du coup d’Etat a servi aux ennemis de l’Algérie pour jeter leurs calomnies sur notre armée. La chance de notre pays a été justement, et reste aujourd’hui encore heureusement, son armée républicaine, éduquée dans un esprit patriotique forgé durant les longues luttes anticoloniales et particulièrement dans la guerre de Libération. Une armée véritablement nationale et populaire. Bientôt vingt-deux ans après les faits, le temps a donné raison à tous ceux qui ont agi, au prix de leur vie pour nombre d’entre eux, contre la menace islamiste. Ils ont maintenu l’Algérie debout.
K. M.

Comment (7)

    Anonyme
    19 octobre 2013 - 19 h 33 min

    les islamistes veulent
    les islamistes veulent réaliser un « khilafah » et l’Algérie en dispose bien des potentialité pour en recevoir ce beau monde !!!
    c est ainsi qu ils ont imaginé le future d algerie .
    c etait l altenative des islamistes et le reve de rocke feller aussi.

    de toute facon le projet satanique est en cours sauf qu il a changé de place .

    Mohamed EMaadi
    19 octobre 2013 - 17 h 16 min

    On peut dire ce que l’on veut
    On peut dire ce que l’on veut de Ali HAROUN, mais très peu lui arrivent à la cheville . Il fallait le voir dans une émission en France ou face a des contradicteurs, il a mené la barque et surtout très bien défendu son pays sur la guerre l’Algérie. Il parle un Français correctement et puis le bonhomme est rompu a toutes les manipulations . Il faut savoir ce qu’il a fait lui et son organisation en France du grand art et il en fallait dans la culotte. Les autres se sont des clowns a coté de lui !!

    SEDDIKI
    19 octobre 2013 - 14 h 38 min

    Salem,
    ..mais qu’est-ce qu’on

    Salem,

    ..mais qu’est-ce qu’on vous a fait, pauvre journal! AP plus rien de cher, rare, recherché..en tous cas cela prouve qu’en toutes choses quand la source va bien, tout va. Ces dernières semaines on retiendra que peu d’hommes ont été fidèles, ces mêmes hommes sont désormais libres, assurés, certains.
    39. « Voilà Notre don; distribue-le ou retiens-le sans avoir à en rendre compte ».

    Salem.

    Anonyme
    19 octobre 2013 - 13 h 14 min

    l’algerie de chakib khellil
    l’algerie de chakib khellil ,el khalifa et………………

    memona
    19 octobre 2013 - 12 h 16 min

    et merci à nezzar et à ceux
    et merci à nezzar et à ceux qui l’on soutenu dans cette voie

    Abou Stroff
    19 octobre 2013 - 9 h 09 min

    l’armée et tous les patriotes
    l’armée et tous les patriotes n’ont pas à s’excuser sur l’arrêt du processus électoral en janvier 1992. l’armée et tous les patriotes ont compris que le vermine islamiste ne pouvait que mener l’Algérie et les algériens vers l’enfer qu’elle (la vermine) leur réservait et qu’elle réservait à l’Algérie en tant qu’Etat et Nation. oui, il y a eu interruption d’un processus qui nous aurait mené droit dans les bras (ou sur les genoux) de l’impérialisme et du sionisme. on peut spéculer sur la nature de l’arrêt du processus électoral mais, à la limite, les patriotes se fichent royalement de sa nature puisqu’il leur a permis d’éviter l’hiver ou le chaos islamiste (rappelons nous, par exemple, que De Gaule est arrivé au pouvoir, en 1958, grâce à un coup d’Etat qui a permis à la France d’éviter le blocage de la IVème république et le chaos qui s’en serait suivi). un bémol doit, cependant, être avancé. en effet, le général Lamari (rabbi yerhamou) a avancé que l’islamisme a été vaincu militairement mais la gangue idéologique islamiste est toujours présente. il est donc primordial d’engager la bataille idéologique contre l’archaïsme que véhicule l’islamisme. le combat idéologique contre l’islamisme est le combat de l’heure (un combat pour notre propre survie). il est donc impératif, pour les patriotes, de lutter contre et d’arrêter les tartufferies (construction de la plus grande mosquée d’Afrique, l’appel à la prière à la télé, par exemple) que développent, sans honte bue, le pouvoir en place actuel et qui renforce l’idéologie islamiste au lieu de l’enrayer. la bataille contre l’islamisme ne peut, donc, pas être menée dans le cadre du système basé sur la distribution de la rente qui domine la formation sociale algérienne. en d’autres termes, l’arrêt du processus électoral ne peut réellement porté ses fruits qu’à la condition que les couches rentières, dont notre bienaimé fakhamatouhou national est le représentant officiel actuel, soient neutralisées. la neutralisation des couches rentières s’appelle la révolution et la révolution permettra à l’Algérie et aux algériens de réintégrer l’Histoire qu’il ont quitté depuis des décennies.

    Bazbouza
    19 octobre 2013 - 9 h 01 min

    Il n’est jamais de trop de le
    Il n’est jamais de trop de le rappeler et encore moins de remercier ces patriotes et à leurs têtes le Général Khaled Nezzar. Quand on voit ce qui arrive dans la région arabe à cause de cette vermine qu’est les extrémistes, manipulés au passage par la force impérialiste, il devient plus que clair d’avouer que notre armée a bien fait de les exterminer..

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