Gèze : «Ouaf ! Ouaf !»
Par Kamel Moulfi – Pompeusement présenté, il y a quelques jours, sur le plateau d’Oumma TV, comme un spécialiste de l’Algérie, François Gèze, ancien PDG des éditions La Découverte et proche également d'Algeria Watch, un site d'information qui s’occupe prétendument des droits humains en Algérie, a reproduit dans l’émission tout aussi pompeusement appelée «L'esprit d'actu», son discours habituel sur notre pays. Par paresse, incompétence ou incapacité à être objectif, il bavarde, plus qu’il n’analyse, autour des questions qui lui sont posées, lançant des accusations gratuites contre les journalistes algériens qu’il gratifie du grade d’officier du DRS et qui sont, affirme-t-il d'un ton péremptoire, dans les rédactions pour traiter des questions sécuritaires et de corruption. D'ailleurs, il n’hésite pas à placer toute la presse algérienne sous le contrôle du DRS. Il reprend à son compte la thèse imaginaire d'une crise au sommet du pouvoir entre les responsables du DRS et l'état-major de l'armée, et cette crise tourne autour de l’argent, c’est, du reste, ajoute-t-il, un conflit ancien. C’est la thèse de ce conflit qu’il prend pour débiter ses élucubrations sur l’affaire de l’attaque du site gazier de Tiguentourine et il n'admet pas son dénouement réussi grâce à l’intervention de nos forces armées. On peut affirmer, sans risque de se tromper, que François Gèze comme ses semblables, n’a pas pu digérer ce succès de l’Algérie dans la lutte antiterroriste, au même titre que les autres victoires remportées par les forces de sécurité algériennes dans notre pays. En fait, c’est cela qui enrage le plus Gèze, et d’autres aussi de la même nature : l’unité de l’institution militaire en Algérie sur laquelle se cassent toutes les tentatives de porter atteinte à la sécurité et la stabilité de notre pays. Etre spécialiste de l’Algérie, à la façon Gèze, on l’a compris, c’est, invariablement, développer un discours complètement confus, fait de clichés éculés et archi-usés, avec une utilisation à profusion des termes DRS, armée, en citant des noms et des lieux, et en prenant le ton de la révélation d’informations qu’on est seul à détenir, pour faire croire que l’on maîtrise la compréhension de la situation dans notre pays. Ce que François Gèze ignore, c’est que plus personne ne le croit, tellement il prend ses désirs pour des réalités.
K. M.
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