Des extrémistes français brûlent le drapeau algérien en chantant l’hymne national de leur pays
Pour célébrer la victoire de leur équipe nationale face au Nigeria et sa qualification aux quarts de finale du Mondial brésilien, des Français n’ont pas trouvé mieux pour exprimer leur haine, que de brûler le drapeau algérien. Nourris à la haine raciale et au discours fondamentalement extrémiste d’une certaine classe politique de l’Hexagone, ces énergumènes ont, apparemment, oublié que l’occasion devait plutôt se prêter à la fête. Mais au lieu de célébrer le passage de leur équipe au tour suivant comme le font tous les supporters du monde, dans la joie et la bonne humeur, ces bêtes immondes se sont acharnées sur l’emblème algérien qu’elles ont brûlé en chantant la Marseillaise pour mieux s’identifier. Et, évidemment, la meute ne pouvait cacher son forfait puisque, au contraire, le but était de médiatiser les faits à des fins de propagande (voir dans Galerie vidéo). Reste à savoir maintenant ce que feront nos autorités puisque les visages des énergumènes qui ont commis cet impair sont bien visibles sur la vidéo. Y aura-t-il un dépôt de plainte des autorités algériennes contre eux ? La question demeure posée. Les discours racistes et xénophobes du Front national, du Bloc identitaire et de bien d’autres semblent avoir trouvé leur prolongement dans la société française, et même profondément. Les faits montrés dans la vidéo ne se sont pas déroulés à Paris ou dans une quelconque grande ville de l’Hexagone, mais à Bourges, une petite commune du département du Cher, dans le centre de la France. Et dire que la France l'a échappé belle avec l'élimination de l'Algérie, auquel cas la rencontre aurait donné lieu à de graves affrontements à travers la France. En venant à bout de l’équipe algérienne, l’Allemagne, même difficilement, a donc sauvé, d’une certaine manière, la France, même si celle-ci aurait préféré affronter l'Algérie considérée comme un outsider. Mais l’escalade raciale que connaît l’Hexagone, alimentée par nombre de médias acquis aux idées les plus extrémistes, semble avoir fini par aveugler beaucoup de gens parmi une population qui découvre, du jour au lendemain, des difficultés sociales auxquelles elle n’était pas habituée. La crise économique et financière étant passée par là, il fallait chercher un bouc émissaire à sacrifier pour la circonstance. Une certaine classe politique française, incompétente et corrompue jusqu’aux os, a vite trouvé le coupable : l’immigration. Les médias acquis à la cause, et ils sont nombreux en France, se font le devoir ensuite de relayer le message à satiété. Ce qui se passe donc aujourd’hui aux fins fonds de la France n’est qu’une suite logique d’une telle situation.
Amine Sadek